L'hypertension artérielle : des normes en baisse, mais est-ce uniquement dans l’intérêt des malades ?

Publié le 13 décembre 2024 par Guy Deridet

L'hypertension artérielle (HTA) est un problème de santé publique majeur, touchant plus d'un milliard d'individus dans le monde. On la qualifie souvent de « tueur silencieux » car elle peut évoluer pendant des années sans symptômes apparents, augmentant le risque de maladies graves comme les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et les maladies rénales. Une analyse de NotebookLM, une superbe I.A de Google que je vous recommande chaudement. C'est pour moi la meilleure application de notes avec I.A et elle est pour l'instant totalement gratuite.



Là, il y a un problème !

Le document établi par NotebookLM après que je lui ai eu fourni plusieurs sources sur l'H.T.A.

La mesure régulière de la pression artérielle est cruciale pour un dépistage précoce et une prise en charge adaptée.


Jusqu'en 2017, une pression artérielle de 140/90 mmHg était considérée comme le seuil de l'hypertension chez les personnes de moins de 65 ans, et 150/80 mmHg pour les plus de 65 ans. Cependant, les recommandations de l'American College of Cardiology (ACC) et de l'American Heart Association (AHA) ont considérablement abaissé ce seuil à 130/80 mmHg pour tous les individus, quel que soit leur âge.

Ce changement, fondé sur des études comme SPRINT et CHAR, vise à intensifier le contrôle de la pression artérielle pour réduire les événements cardiovasculaires.


Cet abaissement des normes a cependant soulevé des questions et des controverses. Si certains experts saluent cette approche plus proactive pour prévenir les complications de l'HTA, d'autres s'interrogent sur ses motivations et ses conséquences.

 

Voici quelques points importants à considérer :

  • Bénéfices pour la santé : les études SPRINT et CHAR ont démontré une diminution des événements cardiovasculaires chez les patients traités pour atteindre une pression artérielle systolique inférieure à 130 mmHg. Cependant, ces bénéfices doivent être mis en balance avec les risques d'un traitement plus intensif.

  • Effets secondaires : atteindre une pression artérielle plus basse peut nécessiter la prise de plusieurs médicaments, augmentant le risque d'effets secondaires comme l'hypotension, les lésions rénales et les interactions médicamenteuses. Ces effets secondaires peuvent particulièrement être problématiques chez les personnes âgées et fragiles, pour qui l'hypotension peut entraîner des chutes et des complications graves.

  • Individualisation du traitement : de nombreux cliniciens plaident pour une approche plus personnalisée du traitement de l'HTA, en tenant compte des antécédents médicaux, de l'état de santé général et des préférences de chaque patient. L'objectif de la pression artérielle devrait être adapté à chaque individu, en pesant soigneusement les bénéfices et les risques du traitement.

  • Intérêts des laboratoires pharmaceutiques : l'abaissement des normes de l'HTA a mécaniquement augmenté le nombre de personnes diagnostiquées avec cette maladie. Cette augmentation profite inévitablement aux laboratoires pharmaceutiques qui commercialisent les médicaments antihypertenseurs. Il est légitime de s'interroger sur l'influence potentielle de ces avantages financiers sur les recommandations médicales.

Il est important de rappeler que l'hypertension artérielle est un facteur de risque parmi d'autres. Le mode de vie joue un rôle crucial dans sa prévention et sa prise en charge. L'adoption d'habitudes saines comme une alimentation équilibrée, l'exercice physique régulier, la limitation du sel et la gestion du stress peuvent contribuer à abaisser la pression artérielle et à réduire le risque cardiovasculaire global.

En conclusion, l'abaissement des normes de l'hypertension artérielle soulève des questions légitimes concernant les bénéfices pour la santé des patients, les risques potentiels du traitement et l'influence des laboratoires pharmaceutiques. Une approche individualisée, considérant la situation globale de chaque patient, semble être la plus appropriée pour une prise en charge optimale de l'HTA. Le dialogue ouvert entre le patient et son médecin est essentiel pour définir un objectif de pression artérielle personnalisé, en tenant compte des risques et des bénéfices du traitement.


Encore une fois, j'ai dû argumenter avec les I.A pour arriver à obtenir le texte de NotebookLM qui précède et la page Perplexity que vous trouverez, au format PDF, dans le fichier joint à cet article.

Pour cet article, j'ai fourni à NotebookLM huit sources à partir de vidéos Youtube et de PDF trouvés sur Internet et lui ai demandé d'en faire une synthèse, ce qui est son cœur de métier.

La première mouture était excellente, mais comme souvent avec les I.A, se contentait de reprendre docilement les directives actuelles en matière de H.T.A (Hyper Tension Artérielle) à savoir :
  • abaissement drastique des normes : une hypertension systolique de 150  pour une personne âgée était autrefois considérée comme normale. Elle est maintenant abaissée à 120 !
  • Nécessité impérative de prendre des médicaments contre l'hypertension à partir de 150. Médicaments, dont les effets secondaires (c'est-à-dire néfastes) ne sont plus à démontrer.
  ​J'ai donc fait remarquer à NotebookLM qu'une méta-analyse, mentionnée dans une vidéo Youtube (voir la fin de cet article)  a prouvé scientifiquement en 2018 (il y a six ans !) que pour les personnes hypertendues, l'activité physique était plus efficace que les médicaments pour faire baisser la tension !

NotebookLM a immédiatement rectifié sa position et produit le texte final qui introduit un gros bémol dans l'enthousiasme des fabricants et de beaucoup de médecins pour les médicaments contre l'hypertension.

Comme NotebookLM ne retrouvait pas l'étude en question, j'ai fait des recherches sur Perplexity qui, lui, a retrouvé, la méta-analyse et m'en a fourni un résumé. Dont les conclusions étaient diamétralement opposées à la méta-analyse ! À savoir que Perplexity concluait à l'avantage des médicaments contre l'exercice physique. C'est normal, Perplexity, comme toutes les I.A, n'ont pas été formées par des contestataires 😉. 

Après que je lui eus fait remarquer que ses conclusions étaient pour le moins surprenantes et, en tout état de cause, contradictoires avec plusieurs vidéos sur Youtube, Perplexity a fait dès recherches plus poussées, s'est excusée platement et a inversé ses conclusions. En me remerciant d'avoir contesté ses premiers résultats.

Comme je le dis souvent, on ne doit pas se contenter de poser des questions aux I.A, il est important de discuter, voire d'argumenter avec elles, si on veut obtenir des résultats conformes à la réalité.

Vous trouverez à cette adresse la page rédigée par Perplexity sur ce sujet à la suite de notre discussion. 

A cette adresse, vous trouverez le partage de la session NotebookLM sur ce sujet 

A cette adresse : la vidéo dont il est question (la méta-analyse est citée à 8:50).

Que l'on me comprenne : je ne suis pas contre les médicaments, comme je ne suis pas contre les vaccins, je suis pour leur utilisation raisonnée.

Pour la raison essentielle que tous les médicaments, depuis toujours, et certains vaccins, depuis Pfizer and Co, ont aussi des effets néfastes. Surtout lorsque, comme avec les médicaments contre la H.T.A, ou contre les problèmes cardiaques, ou contre le cholestérol (statines), on oblige les personnes âgées à les prendre jusqu'à leur mort.

Parce que tout dépend de l'état de santé global de chacun. Une médecine qui n'est pas holistique, c'est-à-dire qui s'intéresse à son sujet dans sa totalité, n'est pas, à mon humble avis, une bonne médecine. 

Si vous souffrez de nombreuses maladies après 65 ans, ce qui est le cas le plus fréquent, vous devez évidemment consulter votre médecin si votre tension dépasse les normes officielles.

En revanche, il existe des personnes, âgées et moins âgées, qui ont une vie particulièrement saine, ne fument pas, ne boivent pas, ne vivent pas pour manger et pratiquent des exercices physiques au quotidien, mais dont la tension dépasse parfois les normes officielles. 

Ce qui n'est pas logique, mais peut tenir à l'hérédité, par exemple, ou au fait qu'elles sont naturellement ou temporairement hypertendues. Le stress, si courant aujourd'hui, est bien sûr pour beaucoup dans la H.T.A. Et, les personnes jamais stressées, de nos jours, sont très rares.

Ces personnes-là n'ont pas à s'inquiéter outre mesure de faire un peu de tension, ni à commencer à prendre des médicaments jusqu'à leur mort pour se conformer à la doxa du jour.

A condition assurément de surveiller désormais leur tension et de continuer le plus longtemps possible à mener une vie saine et à pratiquer des exercices physiques journaliers. 

N.B
Pour info, les tensiomètres du commerce prennent beaucoup de place, notamment en voyage ou simplement en déplacement.

Il existe maintenant des tensiomètres de poignet beaucoup moins encombrants, mais dont il faut respecter le mode d'emploi, particulièrement à propos de la position à adopter pendant la prise de tension.

Il existe aussi une smartwatch, la Huawei D2, qui fait, entre autres multiples fonctions, celle de tensiomètre avec un coussin d'air comme les tensiomètres classiques. C'est vraiment le tensiomètre le plus élégant et le moins encombrant et ses résultats sont fiables. Mais, ne doivent pas vous empêcher de consulter si leurs résultats deviennent alarmants. Seul bémol : elle est chère (400 €), mais pas plus que ses concurrentes haut de gamme, qui ne savent pas prendre la tension.