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Alice Nkom : Une action audacieuse en faveur des droits humains au Cameroun

Publié le 10 décembre 2024 par Mycamer

L’avocate et défenseure des droits de l’Homme, Me Alice Nkom, a attiré l’attention médiatique en posant un acte marquant. Elle a retiré les scellés apposés sur les bureaux du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), en défi direct à l’arrêté pris par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.

Ce geste, perçu comme un défi au pouvoir en place, a suscité des réactions diverses. Parmi les soutiens à cet acte de résistance, le politologue Aristide Mono s’est exprimé sans détour :

« Je soutiens l’acte posé hier par Me Alice Nkom. Trop d’abus, trop de zélés dans ce pays! Qu’ils l’arrêtent alors, on voit », a-t-il écrit, dénonçant des dérives autoritaires dans la gestion des organisations non gouvernementales au Cameroun.

Contexte et enjeux

Depuis plusieurs mois, le ministre Paul Atanga Nji a multiplié les arrêtés suspendant provisoirement des organisations non gouvernementales (ONG), parmi lesquelles le REDHAC et « Reach Out Cameroon ». Ces décisions ont été vivement critiquées par les activistes et les observateurs, qui y voient une restriction des libertés d’association et d’expression.

Alice Nkom, connue pour son engagement de longue date en faveur des droits humains et des minorités, a symbolisé la résistance face à ce qu’elle considère comme une injustice flagrante. Son acte est perçu comme un appel à la défense des valeurs fondamentales au Cameroun.

Une position qui divise

Si certains saluent le courage de Me Nkom, d’autres y voient une provocation risquée face à un système réputé pour sa fermeté. Cependant, cet événement a relancé le débat sur les limites des actions gouvernementales et sur le rôle des ONG dans la construction d’une société plus juste.

Un rappel des valeurs

Pour Alice Nkom, cet acte est également un retour aux principes fondamentaux qui ont longtemps caractérisé le Cameroun. Elle rappelle que :

« Être Camerounais était un label de qualité », évoquant une époque où les droits humains et la démocratie étaient mieux respectés.

En conclusion, l’action de Me Alice Nkom marque un tournant dans le dialogue entre la société civile et le pouvoir au Cameroun. Le soutien qu’elle reçoit pourrait encourager d’autres voix à se lever pour défendre les droits humains et dénoncer les abus.


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