La Syrie entre dans une phase cruciale de son histoire politique avec la nomination de Muhammad Al Bachir au poste de Premier ministre de transition. Cette décision intervient seulement 72 heures après la chute du régime de Bachar al-Assad, marquant la fin de plus de 50 ans de pouvoir exercé par la dynastie Al-Assad.
Un ingénieur au cœur de la transition
Muhammad Al Bachir, ingénieur de formation, est une figure clé des mouvements opposés au régime précédent. Avant cette nomination, il occupait le poste de président du Gouvernement de Salut Syrien à Idleb, sous la direction des rebelles du groupe HTS (Hayat Tahrir al-Sham). Il a désormais pour mission de diriger la Syrie jusqu’en mars 2025, dans une période transitoire où l’équilibre entre réformes et stabilisation sera déterminant.
Une transition promettant la stabilité
Cette nomination s’inscrit dans un effort visant à éviter un vide politique ou un chaos prolongé. Mohamed Al Jalali, ancien Premier ministre du régime déchu, a promis de collaborer pour une transition pacifique. Lundi, il a rencontré le chef des rebelles, Abou Mohammed al-Joulani, à Damas pour discuter des modalités du transfert du pouvoir et de la constitution d’un gouvernement inclusif.
Un changement historique
Le départ de Bachar al-Assad marque une rupture historique après des décennies de domination par sa famille. La nomination de Muhammad Al Bachir symbolise une tentative d’ouverture et de renouvellement politique, bien que de nombreux défis subsistent, notamment en matière de sécurité, de reconstruction, et de réconciliation nationale.
Cette période sera cruciale pour déterminer si la Syrie peut émerger de la guerre civile avec une nouvelle vision politique capable de rassembler une population profondément divisée.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble