Samedi soir, pour profiter de la fraîcheur relative et parce que j’en avais marre de faire mon rapport technique, j’ai tenté une sortie pour profiter du fameux Séville-by-night. Chevauchant mon valeureux SEVici et avec The Pigeon Detectives tournant en boucle dans l’iPod, j’ai pris l’Avenida de la Palmera (celle des ambassades et autres riches villas) en espérant me faire renverser par une jeune et riche héritière en porche qui se sentirait obligée, pour oublier l’incident, de m’inviter à la soirée "débauche" (et non pas « la soirée des Boshs », qui est nettement moins intéressante) qu’elle organisait. Oui bon, ça va, c'est la rentrée des blagues aussi !
Résultat, je ne me suis pas fait renversé (pourtant j’ai essayé) mais j’ai pu apercevoir furtivement les préparatifs pour une soirée qui s’annonçait des plus passionnantes. Les voitures garées devant la villa laissaient envisager du beau monde, les types trimbalant des caméras et du matériel vidéo laissaient présager qu’ils allaient s’amuser et les deux créatures plantureuses attendant à l’entrée habillées en soubrettes confirmaient mes impressions sur cette
Après deux-trois tours du quartier pour voir s’il n’y avait pas des photos à vendre à CLOSER, je suis reparti vers le centre-ville et ses bières à 1€40. À ce prix là, c’est un peu de l’incitation à l’alcoolisme j’ai envie de dire. Et puis je suis rentré chez moi en slalomant entre les nuées de touristes allemands, américains et surtout français.
Sans me vanter, je peux dire après un mois passé ici que les plus belles filles de Séville sont les touristes françaises. On gagne pas au foot mais on a les filles les plus jolies, je crois qu’on a bien choisi :)
P.S.: j'ai mis un petit sondage sur la droite, dans le blog-it, juste par curiosité.