Le climat politique au Venezuela reste tendu alors qu’Edmundo González Urrutia, l’opposant qui revendique la victoire à l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, a annoncé qu’il retournerait dans son pays le 10 janvier 2025 pour « prendre les fonctions » de président.
Déclarations clés :
- González a affirmé dans une interview à El País :« Je savais que je reviendrais, et ce moment, c’est le 10 janvier. Mon objectif est de prendre les fonctions pour lesquelles j’ai été élu. »
- Il rejette catégoriquement l’idée de diriger un gouvernement en exil, indiquant qu’il est prêt à nommer son équipe gouvernementale une fois au pouvoir.
Contexte des élections :
- Nicolas Maduro, président sortant, a été proclamé vainqueur pour un troisième mandat de six ans.
- L’opposition accuse Maduro de fraude électorale, affirmant que González Urrutia a remporté 67 % des suffrages.
- Conséquences : Les résultats contestés ont provoqué des affrontements violents, entraînant 28 morts et près de 200 blessés.
Soutien international :
- Reconnaissance de González : Les États-Unis, l’Union européenne, et plusieurs pays d’Amérique latine le considèrent comme le président légitime.
- Réaction du régime Maduro : Ces positions ont été qualifiées de « ridicules » par Caracas.
Enjeu sécuritaire :
- González reste confiant qu’il ne sera pas arrêté à son retour, tout en refusant de divulguer le détail de son itinéraire pour éviter une intervention des autorités vénézuéliennes.
Une opposition sous pression :
- Tandis que González est en Espagne, la cheffe de l’opposition, Maria Corina Machado, vit dans la clandestinité, poursuivant son combat contre le régime Maduro.
Perspectives :
Le retour annoncé d’Edmundo González Urrutia risque d’amplifier les tensions politiques et sociales dans le pays. Son arrivée prévue pourrait être un tournant majeur, soit pour renforcer l’opposition, soit pour provoquer une nouvelle répression du régime en place.
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