Cameroun : Controverse autour de l’interdiction d’ONG 🇨🇲

Publié le 09 décembre 2024 par Mycamer

La décision du gouvernement camerounais d’interdire ou de suspendre plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) et associations continue de provoquer de vives réactions, notamment parmi les défenseurs des droits humains.


Mesures gouvernementales controversées

  • Décision : Le Ministre de l’Administration Territoriale (MINAT), Paul Atanga Nji, a interdit deux ONG et suspendu les activités de plusieurs autres pour trois mois.
  • Motifs invoqués : Les autorités accusent ces organisations de financements illicites, de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

Réactions des ONG :

  • Cyrille Rolande Béchon, directrice exécutive de l’ONG Nouveaux droits de l’homme au Cameroun, a dénoncé la décision comme étant dépourvue de fondement juridique.
  • Solidarité : Les ONG, dont le Réseau des droits humains en Afrique centrale (Redhac), appellent à la mobilisation pour défendre la liberté associative et protéger les défenseurs des droits humains.
  • Maintien des activités : Malgré les interdictions, certaines organisations prévoient de continuer leurs activités prévues, notamment autour de la Journée des droits de l’homme, le 10 décembre.

Critiques et inquiétudes

  • Absence de preuves claires : Les ONG estiment que les accusations portées par le MINAT manquent de transparence et de preuves solides.
  • Répression accrue : Cette décision est perçue comme une tentative de restreindre davantage l’espace civique dans un contexte où les libertés fondamentales sont déjà sous pression.
  • Appel à la solidarité internationale : Les organisations appellent les partenaires internationaux à soutenir les efforts de protection des droits humains au Cameroun.

Impact sur le terrain

La suspension de ces ONG risque d’avoir des conséquences directes sur les populations vulnérables qu’elles soutiennent, en particulier dans des domaines tels que les droits de l’homme, la justice sociale, et l’aide humanitaire.

Comment cette situation évoluera-t-elle ? L’opinion publique camerounaise et la communauté internationale restent attentives à cette affaire, qui soulève des questions sur les droits et la gouvernance au Cameroun.