Assurance Maladie : Big Brother sur le dos des précaires et des mamans en galère

Publié le 09 décembre 2024 par Angrymum @VeryAngryMum

Mise à jour le 09/12/2024 par Angry Mum

Vous pensiez que l'Assurance Maladie était là pour soigner, protéger, soutenir ? Raté. Elle semble plutôt avoir décidé de se reconvertir en une espèce de juge algorithmique. Et devinez qui trinque ? Toujours les mêmes : les plus précaires et, surprise (ou pas), les mamans en galère. Merci pour ce grand moment de solidarité nationale.

Une notation algorithmique digne d'un mauvais épisode de Black Mirror

L'Assurance Maladie a décidé de sortir la grosse artillerie technologique avec un système de notation algorithmique pour traquer les "anomalies". En gros, si votre vie n'entre pas dans leur case bien carrée, vous devenez suspect.e. Bah oui, être pauvre et élever des gosses seule, c'est louche, non ?

Le résultat ? Des suspensions de prestations, des convocations humiliantes, et des mères déjà au bout du rouleau qu'on pousse encore un peu plus dans la précarité. Parce que si t'as pas déjà assez de problèmes, l'Assurance Maladie se charge de t'en rajouter une couche.

Mères précaires : coupables jusqu'à preuve du contraire

Le message est clair : si vous êtes une maman solo qui bosse au SMIC ou galère entre deux contrats précaires, attendez-vous à être fliquée comme une criminelle. Les algorithmes, eux, n'ont aucun mal à mettre dans le même panier une erreur administrative et une fraude intentionnelle. Résultat ? Des suspensions de droits pour des erreurs... souvent commises par l'administration elle-même ! Ironique, non ?

Et pendant ce temps, les grosses boîtes qui fraudent le fisc continuent de s'en tirer avec un petit redressement et une tape sur les doigts. Mais harceler des mères qui demandent un peu d'aide ? Là, pas de pitié.

Surveillance, harcèlement et mépris institutionnalisé

Ah, la bonne vieille méthode du harcèlement administratif. Ces mères se retrouvent à devoir justifier chaque euro, chaque rendez-vous médical, chaque mouvement sur leur compte bancaire. Parce qu'on sait tous qu'une maman précarisée qui se prive de repas pour ses enfants est forcément une fraudeuse en puissance.

Mais le pire, c'est l'impact psychologique. Ces femmes, souvent déjà isolées, doivent affronter un système qui les infantilise, les méprise, et les suspecte à chaque étape. Ça, c'est la France solidaire ?

Stop au harcèlement technocratique

Il est temps de dire stop. Stop à cette injustice qui cible systématiquement les plus vulnérables. Stop à un système qui oublie que derrière les chiffres, les "anomalies", il y a des vies, des enfants, des familles.

Les mères précaires méritent du soutien, pas des convocations humiliantes. Elles méritent qu'on les écoute, qu'on les respecte, qu'on les accompagne. Pas qu'on les flique comme si elles étaient le problème.

Alors, qu'est-ce qu'on fait ? On parle, on partage, on proteste. Parce que ce système-là, on n'en veut plus. Et parce que les mamans en galère, elles méritent bien mieux que ça.

#AngryMumEnColère

Pour en savoir plus : https://www.laquadrature.net/2024/12/05/notation-algorithmique-lassurance-maladie-surveille-les-plus-pauvres-et-harcele-les-meres-precaires/

Angry Mum, maman active, maman geek et toujours à l'écoute d'Internet... Elle adore les vacances mais pas toujours les vacances scolaires ! Blogueuse depuis 2013. S'abonner à Angry Mum sur Google News