J’ai mis du temps à m’en rendre compte et à mettre un nom sur mes symptômes, mais aujourd’hui je sais enfin pourquoi je panique à la simple vue des mots « Ne paniquez pas » !
Enfin…quand je parle de panique, je minimise mon angoisse car elle s’accompagne d’étourdissements, te palpitations, de suées, d’hyperventilation et parfois même d’une légère paresthésie pouvant aller jusqu’au malaise vagal.
Je souffre de phobophobie ! J’ai peur d’avoir peur ! et ça fait peur !
Ce type de phobie rare mais fascinant (pour les personnes extérieures), me plonge dans le cercle vicieux de l’angoisse.
C’est un état où l’anxiété persiste sur une longue période. La peur constante, alimentée par la phobophobie de faire face à une phobie spécifique, aggrave finalement les effets de cette phobie, comme l’agoraphobie. Cela peut entraîner une peur extrême de paniquer, surtout dans des situations liées à cette phobie.
La phobophobie se situe entre le stress que le patient peut ressentir et la phobie qu’il a développée ainsi que ses effets sur sa vie, ou en d’autres termes, c’est un pont entre l’anxiété/la panique que le patient peut ressentir et le type de phobie qu’il craint, créant ainsi une prédisposition intense et extrême à la phobie redoutée.
La phobophobie se différencie des autres types de phobies par le fait qu’il n’y a pas de stimulus environnemental en soi, mais plutôt des sensations internes effrayantes similaires aux symptômes psychologiques des attaques de panique. L’état psychologique de l’esprit crée une réponse anxieuse qui a elle-même un stimulus conditionné conduisant à une nouvelle anxiété, ce qui entraîne un cercle vicieux. La phobophobie est une peur ressentie avant d’éprouver réellement la peur de la phobie redoutée ses sensations somatiques qui la précèdent, ce qui est précédé par des troubles anxieux généralisés et peut générer des attaques de panique.
J’évite alors, la phobie redoutée pour éviter d’en avoir peur.
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