Nous entendons beaucoup parler de bon jugement ces derniers temps, et la scène politique semble regorger de mauvais exemples dans cette catégorie. Il suffit de jeter un œil à certains des gens proposés par Trump pour son cabinet, à la grâce qu’a accordé Biden à son fils ou à la dissolution du l’Assemblée Nationale par Macron.
Il me semble qu’un bon jugement fait référence à la capacité de de se forger une opinion valable avant prendre des décisions judicieuses. Cela nécessite bien sûr beaucoup de temps, d’expérience, de préparation, de recherche et de travail acharné. Tout d’abord, je crois fermement que c’est d’abord une question de bon sens.
Sans cela, il ne peut y avoir de bonne décision. Mais avant de nous lancer un peu au hasard, nous devrions d’abord considérer divers facteurs et faire preuve d’esprit critique en analysant nos informations de manière objective et en identifiant les biais potentiels. Nous devons également faire confiance à notre propre instinct et à notre intuition, en particulier dans les situations complexes.
J’ajouterais que nous devons faire des choix qui correspondent à nos valeurs personnelles, à nos objectifs, et à nos normes sociétales, sans jamais laisser notre jugement être de nature purement émotionnelle et en gardant toujours une vision à long terme en considérant les conséquences potentielles de nos décisions dans le temps.
Ensuite, nous devons nous assurer que nous avons assez temps et de ressources disponibles pour concrétiser notre jugement. Le grand élément que j’ai laissé pour la fin est l’expérience ou notre capacité à nous appuyer sur les expériences passées pour éclairer les décisions futures. On dit qu’un bon jugement vient de l’expérience, et qu’une grande partie de celle-ci vient de mauvais jugements, ce qui est probablement aussi vrai !Faire un bon choix comporte des tas éléments en suspension donc, rappelons nous toujours qu’un bon jugement est notre capacité à faire des choix éclairés, rationnels et responsables qui convergent tous sur des résultats positifs.