Chute du gouvernement Barnier : victoires des déficits !

Publié le 07 décembre 2024 par H16

Un article de Henry Bonner

Je me trouve à Baltimore, sur la côte Est des États-Unis, pour la fête de Thanksgiving. Je rends aussi visite à des cousins, qui habitent en Virginie, juste au Sud.

Un membre de ma famille enseigne le français dans un collège-lycée et me propose une visite pour une journée, devant des classes de 6 ou 12 élèves. Elle me demande de donner des détails de la célébration de Noël en France, en particulier à Paris. Sans beaucoup de temps de préparation, j’essaie de me remémorer d’un maximum des mœurs et habitudes des Français.

À part les décorations de Noël, le pays a aussi une tradition de promesses de dépenses de la part du gouvernement.

Or, le gouvernement tire la totalité des financements de la poche des particuliers. Une distribution par les dirigeants d’un côté requiert une spoliation de l’autre. Avec l’envolée du déficit, le gouvernement cherche une issue via des baisses de dépenses et une hausse de revenus par des taxes.

Pourtant, la plupart des taxes ont rencontré une vive résistance : même avant sa censure, le gouvernement a été obligé de retirer la réintroduction de taxes sur l’électricité, par exemple.

Les coupes de budget ont aussi pour conséquence la réduction de revenus d’une partie des gens.

La censure, et la démission de M. Barnier, ont lieu suite aux propositions du ministre face aux déficits, dont l’idée de la désindexation des retraites. Cette mesure sur les retraites aurait pu fournir 3 milliards d’euros d’économies en 2025, selon le gouvernement.

Les Echos expliquent ainsi :

“Marine Le Pen avait continué d’exiger l’indexation de la totalité des pensions de retraite sur l’inflation au 1er janvier, laissant peu de doute sur sa volonté de censurer.”

La plupart des gens – entreprises du bâtiment, constructeurs de renouvelables, ou retraités – veulent le maintien des dépenses, même si cela conduit à des déficits.

Après un peu plus de deux mois au pouvoir, M. Barnier quitte la scène sans progrès.

Simone Wapler, mon associée, évoque dans son envoi de la semaine dernière le manque d’issue vers une résolution :

“On nous avait vendu, avec Michel Barnier, un Savoyard rigoureux et rompu aux négociations. Incapable d’ouvrir le débat sur la réduction du rôle de l’État, de trouver la moindre économie de dépenses, le Premier ministre ne semble connaître que la matraque fiscale.”

H16 l’écrivait récemment : le problème date d’avant M. Barnier, ou même du président.

“Barnier peut bien être remplacé, aucun des tristes guignols actuellement disponibles ne changera cet état de fait : tous sont éminemment socialistes, chérissent l’État et son intervention dans toutes les branches de la société française. À ce même titre, que Macron soit destitué ou qu’il rende son tablier ne changera pas non plus la situation : il n’y a personne en France qui tienne le discours radical d’un abandon pur et simple de l’État-providence, de son enterrement rapide et avec lui, des boulets de l’après-guerre qui ont insidieusement mais irrémédiablement pourri toute la société française.”

Solution par le regonflement de bulles et la création d’argent

À part les taxes ou les coupes de budget, le gouvernement a toujours comme solution la création d’argent ex nihilo.

En effet, le gouvernement perd aussi des recettes en raison de la contraction des bénéfices d’entreprises, et l’envolée des faillites, comme vous le voyez ci-dessous.

La création d’argent offre une solution pour le renflouement des caisses du gouvernement. En effet, les entreprises ont alors plus d’argent, emploient plus de salariés, et paient plus d’impôts sur les bénéfices. Le gouvernement touche plus d’argent sur les salaires et la consommation.

Pour la relance de la création d’argent, la proposition de M. Barnier contient par exemple des aides au secteur du bâtiment, sous forme de crédits à l’achat. En somme, le gouvernement couvre une partie des intérêts pour les acheteurs. L’argent des prêts crée des revenus pour le gouvernement via les taxes sur l’achat de logements, et la TVA sur les travaux de rénovation ou l’achat de meubles.

À présent, le secteur du bâtiment craint la perte des aides à l’octroi de crédits.

FranceTVInfo explique ainsi :

“Si le projet de loi de finances (PLF) 2024 était reconduit en 2025, Olivier Salleron, président de la Fédération française du Bâtiment (FFB), s’attend à une « catastrophe » et un « chaos » dans le secteur, a-t-il mis en garde jeudi 5 décembre sur franceinfo.”

L’association prévoit 150.000 pertes d’emplois, et la fermeture de 20.000 entreprises à fin 2025 en l’absence de mesures. Le ralentissement du secteur entraîne déjà 40.000 licenciements en 2024.

Le président du groupe détaille :

« On attendait beaucoup de ce budget 2025 avec beaucoup de mesures sur le prêt à taux zéro pour l’ensemble des Français les plus modestes, des jeunes gens qui voulaient acheter une maison individuelle sur tout le territoire ».

Les propositions de baisses de dépenses, ou de hausses d’impôts créent en général trop de résistance. En revanche, la création d’argent – via les baisses de taux de la banque centrale ou les incitations à l’octroi de crédits – donne une solution sans dégâts en apparence. En effet, le gouvernement maintient les programmes et distributions sans besoin de taxes. Les dégâts ont lieu sur la durée au travers d’une destruction de la devise (inflation).

Comme l’écrit récemment mon associée, Simone :

“Sans regarder une myriade d’indicateurs et se perdre en conjectures, la simple hausse des cours de l’or dans toutes les monnaies nous alerte. La situation financière est globalement malsaine, indépendamment des guerres en Ukraine et au Proche-Orient.”

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