La Grande Bretagne qui prend date, le sprint Jamaïcain au-dessus de tout, le sprint Américain en dessous de tout et la Chine qui s'impose vraiment partout, telles sont les surprises de ces Jeux de Pékin qui a défaut de tout révolutionner auront un peu étonné.
À Athènes et à Sydney, la Grande Bretagne a rapporté un peu moins de 30 médailles et fini aux 10è et 9è places. Alors remporter 47 médailles dont 19 en or de Pékin et obtenir la 4è place au tableau de médailles sort singulièrement de la trajectoire, c'est même un nouveau record. À Atlanta en 1996, la Grande Bretagne était 36è avec 15 médailles et une seule en or. Comment expliquer telle (re)prise en main ? Tout d'abord la montée en puissance d'une délégation qui jouera à domicile dans quatre ans. Forcément difficilement quantifiable. Mais l'on remarque qu'en 1984, la Corée du Sud obtenait 19 médailles dont 6 d'or aux Jeux de Los Angeles après le boycott des Jeux de Moscou. Quatre ans plus, les Sud-Coréens recevaient le monde à Séoul et remportaient 33 médailles dont 12 en or. Toutes les fédérations du Royaume ont vu leurs crédits augmenter en prévision des Jeux de Londres. Ils ne s'attendaient peut-être pas à en récolter les fruits si tôt.
La présence de solides leader et/ou favoris est une autre raison. On attendait Chris Hoy, Victoria Pendleton (cyclisme sur piste), Christine Ohuruogu (400m malgré tout), Rebecca Adlington (natation), Ben Ainslie (Finn)... Contrairement aux nôtres, le favoris Britanniques ont eu de l'or au bout du compte. Les Britanniques ont tout raflé là où l'on les annonçait : Cyclisme sur piste (première nation avec 12 médailles, 7 en or), voile (première nation avec 6 médailles, 4 en or), aviron (première nation avec 6 médailles, 2 en or) et même en cyclisme sur route (première nation avec deux médailles, une en or et une en argent, mais ça, c'est de l'acharnement statistique).
Le sprint Jamaïcain et la défaillance américaine
La Chine présente là où on l'attendait pas...
Lorsqu'un pays obtient l'organisation des Jeux Olympiques, il a l'impératif de présenter un concurrent (ou une équipe) à toutes les épreuves. C'est ainsi que la Chine s'est découvert une passion du jour au lendemain pour l'escrime, le beach volley, le canoë-kayak ou le lancer du marteau. Le minimum de politesse diplomatique serait de ne pas insister et laisser les habitués gérer le trop lourd fardeau. Pas les Chinois qui ont tout mis en branle pour se rendre crédible sur tous les terrains. S'il n'y a rien eu à faire en saut à la perche ou en canoë-kayak, la Chine a investit dans l'expérience des étrangers pour faire triompher les siens. Ainsi le Français Christian Bauer a entraîné les équipes féminines et masculines de sabre pour un titre en individuel pour Zhong Man et une médaille d'argent par équipe pour les filles. Les deux paires Chinoises engagées dans le tournoi de beach-volley ont trouvé le moyen (même si cela fait deux ou trois ans qu'elles sont sur le circuit) de remporter les médailles d'argent et de bronze.
L'athlétisme n'est pas le sport favoris des Chinois, du moins en terme de possibilité de médailles. Liu Xiang est le seul (et de loin) athlète Chinois de très haut niveau. Tel ne fut pas alors la surprise de voir la Chinoise Zhang Wenxiu remporter la médaille de bronze du concours du lancer du marteau.
Les Stars (2/3) :
L'équipe de France (1/3) :