Le 4 décembre 2024, lors de l’installation du nouveau directeur général de l’Hôpital Gynéco-obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé, le ministre de la Santé publique, Dr Malachie Manaouda, a ordonné la libération de 20 femmes en situation de précarité, retenues pour des factures médicales impayées.
Une décision en faveur des couches vulnérables
Ces patientes, majoritairement des femmes enceintes et allaitantes, étaient incapables de régler des frais hospitaliers allant de 100 000 à 500 000 FCFA, suite à leur prise en charge après accouchement. Le ministre a instruit l’exonération complète de leurs dettes, permettant à 15 d’entre elles de regagner leur domicile immédiatement, tandis que 5 autres restent sous suivi médical.
Un engagement public et privé
Cette opération a également été appuyée par l’entreprise citoyenne RENAPROV S.A, spécialisée dans le secteur financier, qui a réglé les factures de 16 autres patientes. Cette collaboration entre le secteur public et privé reflète un engagement commun à soutenir les populations les plus défavorisées.
Un pas vers une santé humanisée
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’Agenda de transformation du système de santé camerounais, porté par le slogan « Le Temps d’Agir », visant à rendre les soins plus accessibles et inclusifs. Dr Manaouda a souligné que cet acte traduit une politique de justice sociale prônée par le gouvernement sous la conduite du président Paul Biya.
Une mobilisation saluée
Le geste a suscité une vague d’appréciation au sein de l’opinion publique et témoigne d’une volonté de conjuguer les efforts pour alléger les souffrances des citoyens en difficulté. Il met également en lumière l’importance d’une cohésion entre le secteur public et les entreprises privées dans la construction d’une société plus équitable.
Ce geste de solidarité, bien qu’isolé, appelle à une réflexion sur la durabilité de telles initiatives et à l’établissement de mécanismes pérennes pour éviter la récurrence de telles situations.