Célestin Djamen propose un budget ambitieux de 18 000 milliards pour 2025

Publié le 06 décembre 2024 par Mycamer

Le président du parti Alliance patriotique républicaine (APAR), Célestin Djamen, a récemment exprimé son ambition de porter le budget du Cameroun à 18 000 milliards FCFA s’il obtient la confiance des électeurs en 2025. Cette proposition vise à transformer l’économie camerounaise et à rivaliser avec des nations comme la Côte d’Ivoire, qui a prévu un budget record de près de 15 000 milliards FCFA pour le même exercice.

Une critique de la situation actuelle

Djamen a qualifié le budget actuel du Cameroun, de 7317,7 milliards FCFA, de « ridicule », considérant que le pays possède des ressources minières et énergétiques largement supérieures à celles de la Côte d’Ivoire. Il a également mis en avant le taux d’inflation de 5,5 %, estimant qu’il reflète une mauvaise gestion économique.

Une vision ambitieuse pour 2025

Pour Djamen, augmenter le budget à 18 000 milliards FCFA permettrait non seulement de faire face à l’inflation, mais également de financer des projets structurants capables de transformer la vie des Camerounais. Il souligne que des réformes fiscales et une gestion plus rigoureuse des finances publiques sont essentielles pour atteindre cet objectif.

Comparaison avec la Côte d’Ivoire

L’homme politique a également pointé la meilleure signature financière internationale de la Côte d’Ivoire par rapport au Cameroun. Cette situation, selon lui, s’explique par une meilleure gouvernance et une diversification économique plus dynamique dans ce pays voisin.

Un projet réalisable ou utopique ?

Si l’ambition de Djamen reflète une volonté de rupture avec les pratiques actuelles, la faisabilité d’un tel budget dépend de plusieurs facteurs, notamment :

  • Une réforme des politiques fiscales, pour maximiser les recettes.
  • Une attractivité accrue des investissements étrangers.
  • Une gestion rigoureuse pour éviter les détournements.

Son projet devra convaincre les électeurs et surtout les experts économiques, qui pourraient remettre en question la capacité du Cameroun à générer et gérer un budget d’une telle envergure.