Le nom que l’on donne à une chose ou un individu est quelque chose de très important. Il désigne une réalité immanente ou il incarne un destin possible. Quand on nomme un cyclone Katarina ou Ivan, des noms de tsars, on s’attend à quelque chose de terrible, de destructeur, qui frappera l’imagination des hommes pendant plusieurs générations ! Le typhon Hugo en 1989 laissa un souvenir effroyable dans toutes les Antilles. Voilà un nom qui ne peut plus être prononcé sans de légitimes frissons d’horreur !
Mais Gustave… qui peut avoir peur d’un cyclone qui s’appelle Gustave ? Avec un nom aussi grotesque, il ne peut s’attirer qu’un légitime mépris. Si un cyclone dénommé Gustave ou Bernard-Steevy se piquait de ravager le Berry, je serais le premier à faire de la planche à voile sur le lac d’Auron !
Il est grand temps que George Bush quitte le pouvoir, ce deuxième mandat commence à dégénérer en n’importe quoi…