Depuis l’annonce du gel de l’intégration à l’Union européenne par le Premier ministre géorgien, la situation politique et sociale à Tbilissi s’est enflammée. Des dizaines de milliers de Géorgiens descendent chaque jour dans les rues pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une orientation pro-russe de leur gouvernement, un choix perçu comme une trahison des aspirations européennes du pays.
Des manifestations sous haute tension
Les rassemblements devant le Parlement ont été marqués par des feux d’artifice tirés par les manifestants, une tradition symbolique qui a dû cesser après la fermeture par les autorités des magasins qui en vendaient. Malgré cela, les manifestants restent déterminés, comme en témoigne ce message poignant d’un jeune homme adressé aux forces de l’ordre :
« Réveillez-vous, prenez exemple de vos collègues qui ont démissionné avec honneur. »
Une opposition déterminée malgré les violences
Les leaders de l’opposition et de la société civile, dont Elene Khoshtaria, continuent de mobiliser les citoyens, même après avoir été victimes de brutalités. Bras en écharpe, elle reste ferme :
« Résistance. Non reconnaissance des élections… Nous devons nous battre dans les rues. Personne ne sait combien de temps cela prendra. »
Un bras de fer aux conséquences incertaines
La répression s’intensifie, les tensions montent, et le pouvoir semble tester les limites de l’opinion publique avec des actes de violence. Les manifestants, cependant, refusent de céder face à ce qu’ils perçoivent comme une bataille existentielle : préserver l’avenir européen de la Géorgie ou sombrer dans une influence russe croissante.
Cette crise rappelle tragiquement celle vécue en Ukraine avant le Maïdan, un parallèle qui renforce les inquiétudes des observateurs internationaux.
Que pensez-vous des implications régionales et internationales de cette crise en Géorgie ?