Koyo Kouoh, Suisso-Camerounaise et figure majeure de l’art contemporain, marquera l’histoire en devenant la première femme africaine nommée commissaire de la prestigieuse Biennale de Venise. Actuellement directrice du musée Zeitz MOCAA en Afrique du Sud, elle succède à des prédécesseurs éminents et s’engage à créer une exposition porteuse de sens pour un monde en transformation.
Une vision panafricaine et universelle
Depuis des décennies, Kouoh œuvre à repositionner l’art africain sur la scène mondiale. Elle a fait de son travail un équilibre entre panafricanisme et pandiasporisme, revendiquant un retour aux racines africaines pour enrichir le discours global sur l’art.
Au fil de son parcours, elle a collaboré avec des artistes tels qu’Otobong Nkanga, Abdoulaye Konaté, et Tracey Rose, mettant en avant les créateurs africains et leurs récits.
Un parcours remarquable
Née en 1967 au Cameroun et ayant grandi en Suisse, Koyo Kouoh a fait ses premières armes dans les arts à Dakar, au Sénégal. Parmi ses nombreuses réalisations :
- Co-commissaire des Rencontres africaines de la photographie de Bamako (2001, 2003).
- Fondatrice de la Raw Material Company au Sénégal, un espace dédié à l’art et à la société.
- Directrice artistique de la Biennale de Dakar et commissaire à la foire « 1:54 » à Londres.
Depuis 2019, elle dirige le Zeitz MOCAA, le plus grand musée d’art contemporain en Afrique, situé au Cap, où elle a renforcé l’accent sur les perspectives africaines et diasporiques.
Une nouvelle ère pour la Biennale
Kouoh n’est que la deuxième personnalité née en Afrique à diriger la Biennale, après Okwui Enwezor en 2015. Cette nomination confirme une évolution dans le monde de l’art, où les commissaires africains gagnent en visibilité et en influence.
Avec sa vision novatrice, elle promet d’apporter à la Biennale 2026 une perspective ancrée dans la créativité africaine, tout en dialoguant avec les défis universels.
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