Moonchild de Valentine Stergann

 éditeur : éditions Bookmark collection MxM

date de parution : 13 novembre 2024

381 pages 

prix : 23.00 €

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River Whitby, étudiant en troisième année de psychologie à l'université de Clovertown, est un jeune homme timide et souvent en décalage avec les autres.

Et si la série de disparitions mystérieuses ne semait pas suffisamment le chaos sur le campus, l'arrivée d'Orion Finley, un nouvel élève énigmatique et dangereusement attirant, finit de bouleverser sa vie bien rangée avec ses secrets lourds de conséquences.

À mesure que son attirance pour Orion grandit, la méfiance s'installe également. Bientôt, River se retrouve plongé dans un monde insoupçonné où les légendes sur les loups-garous deviennent réalité.

Engagé dans une enquête périlleuse et face à la possibilité d'un amour interdit, pourra-t-il surmonter ses peurs et découvrir la vérité ?

Et si les véritables ennemis n'étaient pas ceux qu'on imagine ?

Vous connaissez ce moment où vous avez dépassé une limite que vous ne pensiez pas avoir ? Et bien malheureusement, c'est avec ce roman que j'ai compris que les loups-garous dans le milieu universitaire ne me plaisaient plus autant qu'il y a quelques années. Ça me brise que ça tombe sur le dernier roman de Valentine Stergann. C'est une autrice que j'aime beaucoup, qui me fait rire et dont l'un de ses livres fait partie de mes préférés « Là où la mort rôde ». Allez plutôt lire cette chronique pour vous faire une idée de la plume de Valentine Stergann.
Bien sûr, on ne peut pas aimer tous les romans d'un.e auteur.rice, ça serait presque impossible. Je vais donc tenter de vous expliquer pourquoi je n'ai pas autant apprécié ma lecture que d'habitude.
Je crois d'abord que j'ai eu beaucoup de mal avec le personnage d’Orion. Il se donne tellement un genre au début de l'histoire que j'ai tout de suite été sur mes gardes. L'autrice essaye au fur et à mesure de nous faire comprendre que c'est un mec bien mais je le trouve un peu antipathique au départ et cette impression ne m'a pas quitté. C'est dommage, parce qu'on comprend qu'il aime beaucoup sa meute, qu'il essaye de protéger tout le monde à son propre détriment et qu'il a beaucoup souffert par le passé. Mais c'était fini pour moi, il m'énervait.
J'ai ensuite été totalement déboussolé par le personnage de River. Je n'ai pas totalement compris sa progression et je suis donc passée à côté de lui. Il est pourtant l'élément central de l'histoire et il a tout pour plaire, il arrive à s'émanciper au fur et à mesure de l'avancée du livre mais il n'a pas fait tilt chez moi.
Et enfin, j'ai trouvé l'histoire un peu bancale. Il manquait un petit quelque chose pour que je sois angoissée, pour que cette espèce de huis-clos à l'université me fasse frissonner. On n'est pas du tout dans le registre du thriller, et c'est peut-être ce qui a manqué ici. On ne sait pas où se situer dans le genre du roman et j'ai donc eu du mal à plonger dans l'histoire. Celle-ci n'est pas mauvaise en soi, il y a de bons moments, qui ne sont pas sans rappeler certains codes d'une série sur les loups garou, parfaitement assumés par l'autrice, mais ça n'a pas fonctionné chez moi. Dommage.

En bref : Je pense que j’ai atteint ma limite en lecture de livres avec des loups garous en milieu universitaire, je dois accepter de passer à autre chose. Dommage que je ne le comprenne que lors de ma lecture de ce nouveau roman de Valentine Stergann, qui est une autrice que j’apprécie énormément. Malgré une couverture qui m’a tout de suite attirée, je n'ai pas été conquise. Il me manquait quelque chose. Par ailleurs, les personnages n’ont pas créé de pincements au cœur chez moi, au contraire. C’est comme ça. Je crois qu’il faut que vous vous fassiez votre propre opinion et vous me direz. NOTE : 6 / 10 

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