Jean Michel Nintcheu exige la démission d’Atanga Nji et plaide pour une réforme de la gestion des catastrophes naturelles au Cameroun

Jean Michel Nintcheu, député camerounais, a récemment pris la parole pour dénoncer ce qu’il considère comme une gestion défaillante des réponses aux catastrophes naturelles dans le pays, en particulier celles liées aux récentes coulées de boue à Dschang et aux inondations dévastatrices dans la région de l’Extrême-Nord. Dans un discours passionné, il a sévèrement critiqué le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, qu’il a accusé d’inefficacité et de manque de réactivité face à la gravité de la situation.

Le député a exprimé son mécontentement face à l’absence d’une réponse rapide et appropriée des autorités publiques après ces catastrophes. Selon lui, la gestion des fonds destinés à venir en aide aux victimes a été chaotique et mal orchestrée. Jean Michel Nintcheu a en effet souligné que les ressources allouées n’ont pas été utilisées de manière transparente et efficace, ce qui a aggravé la souffrance des populations affectées. Dans ses déclarations, il a affirmé que cette gestion désastreuse a non seulement retardé les secours, mais a aussi mis en évidence une profonde inefficacité au niveau gouvernemental.

Dans ce contexte, le député n’a pas hésité à demander la démission immédiate de Paul Atanga Nji, qu’il a qualifié de responsable de l’incapacité de l’État à répondre adéquatement aux urgences humanitaires. Pour Nintcheu, il est impératif que de tels postes soient occupés par des personnes compétentes et réactives, capables de gérer les situations de crise avec sérieux et professionnalisme.

En outre, Jean Michel Nintcheu a plaidé pour une réforme en profondeur des structures chargées de la gestion des catastrophes naturelles. Il a notamment appelé à la mise en place d’une Agence Nationale de Protection Civile totalement autonome, afin de garantir que les interventions en cas de catastrophe soient non seulement plus rapides, mais aussi mieux coordonnées et supervisées. Selon lui, cette agence doit être dotée de pouvoirs décisionnels et financiers qui lui permettront d’agir de manière indépendante et efficace, sans subir les lenteurs et les blocages administratifs que l’on observe actuellement.

Cette prise de position de Jean Michel Nintcheu s’inscrit dans un contexte où les catastrophes naturelles se multiplient dans certaines régions du Cameroun, exacerbées par des facteurs climatiques et environnementaux. Les répercussions sur les populations sont souvent dramatiques, et les réponses des autorités sont fréquemment perçues comme inadéquates. Le député a donc insisté sur l’urgence de réformer le système de gestion des crises, afin d’éviter des situations similaires à l’avenir et de préserver la vie et le bien-être des citoyens les plus vulnérables.

Dans l’ensemble, la critique de Jean Michel Nintcheu s’élargit à une réflexion sur la gouvernance et la transparence dans la gestion des fonds publics. Il a exigé que des mesures concrètes soient prises pour garantir que les ressources affectées aux victimes de catastrophes arrivent réellement à bon port et qu’elles soient utilisées de manière efficace et dans l’intérêt des populations concernées.