Bonne rentrée à tous les loulous.
Grands, petits, vous allez retrouver vos copains, copines. Peut-être ne pas être dans la même classe, mais vous allez vous faire de nouveaux amis.
Un nouvel instituteur, une nouvelle institutrice et pour les plus grands des professeurs. Qu’on les aime ou qu’on ne les aime pas, il faut faire avec, vous les avez pour un an.
Les profs sont rentrés hier. J’espère que tout s’annonce bien pour vous (?????).
Puisque cette note s’intitule souvenir, je vais vous parler de la première rentrée scolaire de ma fille il y a 10 ans. Maintenant c’est une grande de 4° qui ne rentre que jeudi, rentrée échelonnée oblige.
Dès qu’elle a su que l’école existait, elle a toujours voulu y aller et a toujours aimé y aller. Cela a duré jusqu’au CM1. Depuis cette date, elle a changé d’avis, mais ses résultats sont très bons.
Pour cette entrée en première section de maternelle dans notre petit village de Thuir, elle était accompagnée de ses parents.
Dès qu’elle a été accueillie par la maîtresse, ni une ni deux, elle est entrée dans la classe sans un regard en arrière, sans un bisou. Il a presque fallu lui courir après pour l’avoir. Même si des enfants pleuraient à chaudes larmes, cela ne l’a pas perturbée outre mesure. Elle s’est installée et c’est parti jusqu’à ….Imaginez la maman en état de stress, le ventre noué, pratiquement les larmes aux yeux parce que son petit bout fait son entrée dans la cour des grands. Je suis très émotive et les larmes montent facilement.
Par ailleurs, lorsque je l’avais inscrite en juin, le directeur nous avait fait visiter l’école, à ma demande. Nous sommes entrées dans une classe (dernière section) où tous les enfants étaient assis. Ma fille est entrée, s’est installée et elle n’avait pas trop compris pourquoi il fallait repartir. Elle était trop heureuse.
Elle avait école le samedi matin à 8h30. En semaine, c’était 9 heures. Nous avons raté ce premier samedi. Elle était extrêmement déçue, nous avons sonné à la porte d’école et elle a pu y aller, ses parents attrappant au passage une réflexion comme quoi nous n’avions pas lu les papiers remis. Sauf que nous n’avions jamais eu de papiers. Elle nous avait lancé un regard ce jour-là, montrant bien que si nous étions en retard à l’école, c’était de notre faute.
J’avais décidé à l’époque de ne la mettre à l’école que le matin puisque l’après-midi, ils font la sieste. Cela n’a pas fonctionné de cette façon, elle a voulu s’y rendre et elle a dormi avec ses camarades, moi qui avait peur que le moindre bruit l’empêche de dormir (le peu qu’elle dormait, c’était déjà pas mal. Lorsqu’elle était en crèche, elle dormait dans une pièce à part à cause de ça).
Pas de larmes, pas de cris. Des larmes juste pour l’entrée en CM1 puique nous arrivions sur Marseille et qu’elle n’avait pas d’amies.