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Bukele, Milei, Trump : l’effet domino

Publié le 04 décembre 2024 par H16

Avec l’arrivée de Donald Trump en janvier prochain, avec la présence de Javier Milei en Argentine depuis 1 an et celle de Nayib Bukele au Salvador depuis 5 ans, c’est toute une réalité violemment antagoniste avec les utopies gauchistes qui s’installe dans le paysage mondial et, notamment, dans le médiaverse.

Ceci n’est pas sans conséquence, loin s’en faut.

Ainsi, après une année au pouvoir, Javier Milei démontre qu’on peut effectivement couper dans les administrations surnuméraires, dans une fonction publique pléthorique et dans des textes de lois obèses, et qu’au contraire de la tonte des moutontribuables, la tonte rase des administrations redonne du tonus à l’économie d’un pays.

Il suffit d’ailleurs de voir le changement radical de ton de The Economist lorsqu’il évoque le président argentin entre septembre 2023, où Milei n’est encore que candidat, et décembre 2024 où le président a déjà obtenu des résultats palpables au point que l’article datant d’un an avant voit subrepticement son titre modifié, dans lequel Milei passe de danger démocratique à sauveur potentiel de l’Argentine :

Du reste, éliminer les boulets administratifs, les lois débiles et paralysantes, les normes handicapantes et les baronnies bureaucratiques ne marche pas seulement en Argentine : après tout, c’est avec la même méthode expéditive que nul autre que Macron a réussi à faire tenir les Jeux Olympiques à Paris, et à faire reconstruire la cathédrale Notre-Dame à Paris, essentiellement grâce à des lois d’exception pour l’une comme pour l’autre, aplanissant les difficultés et aplatissant les administrations réfractaires pour ces deux chantiers-là.

Milei a donc raison, obtient des résultats et Macron prouve qu’ils sont applicables sur le sol français.

Parallèlement et depuis cinq ans, Nayib Bukele montre au reste du monde que mettre les criminels et les délinquants dans des prisons, les tenir fermement à l’écart de la population sans transformer les établissements pénitentiaires en camps de vacances plus ou moins libres, cela donne des résultats palpables que la population approuve très largement.

Ceci déclenche sans surprise des crises d’épilepsie droit-de-lhommmiste chez les gauchistes qui tentent, dans différents articles à la mauvaise foi plus ou moins évidente, de minimiser cette popularité et ces succès en présentant l’ensemble comme une dérive difficilement supportable. Les 85% de Salvadoriens qui l’ont réélu triomphalement sont probablement des nazis en herbe, comme le veut le discours médiatique actuel.

Enfin, Trump n’est pas encore officiellement en place à la Maison-Blanche que déjà, les effets de sa reprise en main de la politique américaine se font sentir.

Ayant assez clairement exprimé son point de vue en matière d’immigration, menaçant les pays limitrophes de sanctions douanières pour leur responsabilité dans les vagues d’immigrants illégaux et d’opiacées dévastatrices sur le territoire américain, Trump engrange déjà des résultats : le Mexique est déjà en train de mettre en place les contrôles nécessaires à sa frontière commune avec les États-Unis, et Trudeau, le paillasson canadien, est allé très récemment s’aplatir devant le nouveau patron américain.

Dans le même temps, le premier ministre britannique, Starmer, avoue ouvertement que son pays a été victime d’une invasion migratoire planifiée et délibérément mise en place par des dirigeants qui ont refusé de tenir compte de l’avis du peuple, de plus en plus ouvertement opposé à cette politique.

Pas de doute, sur ce chapitre politique, il semble que le vent change quelque peu.

De la même façon, on peut parier que le « narratif officiel » concernant la santé va profondément évoluer dans les prochains mois : à mesure que ce qui était tabou jusqu’à présenté et présenté, à tort et contre tous les faits observables, comme des théories complotistes, va être à nouveau discuté puis démontré, les politiques publiques en la matière vont devoir faire des demi-tours qui seront, n’en doutons pas, intéressants à observer ; très récemment, le changement radical de positionnement des autorités québécoises concernant la fluorisation de l’eau du robinet illustre assez bien ce dernier point.

On imagine sans mal que d’autres sujets vont subir le même revirement, et les rétropédalages des médias grand public et des fact-checkeurs promettent quelques vidéos « avant/après » particulièrement croustillantes.

Or, la perspective de ces inévitables demi-tours parfois violents commence déjà à effrayer toute une classe médiatico-politique qui se croyait confortablement installée au pinacle du savoir et du pouvoir.

En outre, le constant rappel des directions et des résultats pris par Milei, Bukele, ou Trump peut déclencher un véritable « effet domino » : après tout, si ces propositions marchent en Amérique du Sud et en Amérique du Nord, pourquoi ne marcheraient-elles pas en Europe ?

Quelle raison tordue peut-on trouver pour s’opposer à des simplifications drastiques de l’administration obèse européenne ou française ? Quelle explication farfelue doit-on trouver pour justifier, encore et encore, de ne pas incarcérer durablement les éléments de plus en plus violents de nos sociétés ? Sur quelle justification boiteuse devront encore s’appuyer nos pathétiques politiciens pour continuer les vagues migratoires ou les distributions financières de plus en plus conséquentes en faveur de tout le monde sauf des contribuables du pays ?

Ces exemples outre-Atlantique sont comme des phares dans la nuit intellectuelle que nous imposent les politiciens et les médias actuels, et, pire que tout, les admonestations moralistes, les généreuses distributions d’épithètes infâmants à la sauce « nazi » ou « extrême-droite » ne fonctionnent plus : les individus n’en ont cure et pour un nombre croissant d’entre eux, ces adjectifs deviennent de véritables lettres de noblesse. D’ailleurs, la fuite des censeurs et autres directeurs de morale hors de X vers d’autres réseaux est une illustration parfaite de ce phénomène.

De façon inexorable, les peuples se rendent compte qu’on les a mené bien loin de leurs aspirations, contre eux-mêmes, en utilisant des institutions non démocratiques (ONU, WHO, OTAN, Union européenne typiquement) en dépit de leurs avis. La montée de leaders et partis labelisés « populistes » (AfD en Allemagne, Georgescu en Roumanie, Orban en Hongrie) n’est d’ailleurs que l’expression de ce rejet.

Le vent tourne donc : Milei, Bukele et Trump montrent en grandeur réelle que les discours tenus jusqu’à présent ne sont que des mensonges, de la propagande et des camouflage d’une réalité désagréable, pour conserver un statuquo de plus en plus inique.

Au cours des prochaines années, nous aurons – c’est certain – droit à un éventail stupéfiant de mauvaise foi de rationalisations, les gauchistes habituels essayant de prétendre qu’ils n’ont jamais pensé ce que nous savons qu’ils ont pensé, qu’ils n’ont jamais dit ce que nous savons qu’ils ont effectivement dit, qu’ils n’ont jamais fait ce que nous savons qu’ils ont fait de façon vérifiable et vérifiée.

De la part du médiaverse, nous allons assister à un pliage du réel comme jamais auparavant. Tenez-vous prêts.

Bukele, Milei, Trump l’effet domino

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