En ces temps de régression collective, il bon de voir ou revoir l'expo Balthus à la fondation Giannada de Martigny. Balthus entretenait avec le corps féminin une relation ambiguë.
Sa vision poétique de la sensualité des adolescentes traduite sans la moindre violence objective lui aura permis de faire passer cette fascination pour le corps juvénile sans (trop) heurter le regard puritain...! La virtuosité du peintre estompait l'omniprésence de cette zone interdite en faisant passer au 2ème plan la charge érotique et la violence subjective des corps nubiles Car si Courbet provoquait avec "l'origine du monde" il posait un regard froid et clinique sur la "chose". Balthus touche vraiment au tabou; Balthus met le doigt sur le sexe en désignant sa fragilité et sa présence coupable d'innocence c'est donc un regard de voyeur, regard cérébral, un regard de peintre aussi qui touche du bout de l'œil et consomme du regard..
Mona Lisa est la mascotte et le logo de mon atelier elle fut aussi jeune fille nue peinte dans la tradition du body-art le modèle avait 13 ans ans quand j'ai fait cette peinture