Ou l'épopée du Bitcoin en six épisodes. Moi qui déteste les séries, je viens de "binger" celle-là ! Comme quoi, ce que je déteste, ce ne sont pas les séries, c'est Netflix. J'ai dû m'abonner trois fois depuis qu'il est apparu. Chaque fois, j'ai résilié mon abonnement et chaque fois après le deuxième épisode. Parce qu'à ce moment-là, j'avais compris que le premier épisode n'était pas une erreur. Le but des séries est effectivement de nous manipuler. Et, comme je l'ai écrit encore très récemment, je déteste être manipulé. Même si c'est agréable et surtout si c'est agréable puisque c'est très exactement comme cela que l'on devient addict.
Un certain Satoshi Nakamoto réussit là où tant d'autres ont échoué et publie le code du bitcoin. Vous trouverez à la fin de cet article un résumé du premier épisode, par Recall.ai
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N.D.L.R
Il y a deux ans, je me suis inscrit à Binance et j'ai investi 1 000 euros.
J'ai joué avec le bitcoin comme quand je jouais au poker dans ma jeunesse. Ce qui a payé mes études, car ma mère, veuve avec une pension ridicule, ce qui l'obligeait à faire des ménages pour lui permettre d'élever ses deux enfants, n'avait certainement pas les moyens de me payer des études au-delà du collège.
Ce qui signifie que lorsque je jouais au poker, dans la salle discrète d'un bar huppé de la rue Sainte-Catherine à Bordeaux, je jouais contre les riches commerçants du quartier, qui savaient que j'étais pauvre. J'avais donc toutes les chances de perdre, mais je ne pouvais absolument pas me le permettre.
Pourtant, avec mon système qui consistait à quitter la table quand j'avais perdu mon unique cave de 50 F, mais, à rester jusqu'à pas d'heure lorsque, parfois, je gagnais, je n'ai jamais perdu sur plusieurs parties, mais j'ai gagné des sommes considérables pour moi. Je précise pour ceux qui ne connaissent pas le poker que lorsque vous perdez, vous pouvez partir quand vous voulez. Ce qui n'est pas le cas quand vous gagnez. Vous devez rester jusqu'à l'heure normalement prévu pour la fin de la partie, qui est rarement respectée.
J'investissais immédiatement mon argent gagné dans des fringues, des cigarettes, mes sorties du dimanche, etc. Et, je revenais le lendemain avec uniquement 50 F pour ma cave. Qu'il fallait m'arracher avec les dents. Avec ma façon de jouer, on m'appelait « la loche des tapis. Bien sûr, on aurait pu m'interdire de jouer. Mais, comme lorsque je gagnais, je leur prenais pas mal d'argent, ils voulaient à tout prix me le reprendre. C'est le problème des joueurs, ils pensent toujours que l'avenir leur sera plus favorable. Ils devaient aussi penser que comme eux, j'allais contracter le virus du poker. Celui qui fait perdre la tête à beaucoup ds ses pratiquants. Dommage pour eux et tant mieux pour moi, ce jour n'est jamais arrivé. En vérité, je ne suis pas joueur pour un sou et j'ai adoré ce jeu dans lequel la psychologie, l'observation, les réflexes et le sang-froid jouent un rôle très important.
Pour en revenir au bitcoin, j'ai appliqué le même système.
Quand j'ai eu gagné 1 000 euros, je les ai sortis de mon compte et j'ai continué de jouer avec mes 1 000 euros de départ.
Mais, après quelques mois de ce jeu-là, j'ai décidé de ne plus jouer.
Pour deux raisons :
— La première, c'est que Binance était très prompt à retirer mon argent quand je perdais, mais beaucoup moins pour me le donner quand je gagnais. Pour des prétextes plus futiles les uns que les autres, car leur but était, comme toujours avec les financiers, de gagner du temps puisque le temps, c'est de l'argent.
— La seconde raison fut que, compte tenu de la volatilité extrême du bitcoin et du fait que plus on réagit vite, plus on a de chances de gagner, je commençais véritablement à ne plus vivre que pour le bitcoin : le jour, la nuit, les week-ends, etc.
Il se trouve que l'argent n'a jamais été un moteur dans ma vie. Je n'allais pas commencer à m'y mettre à 75 ans !
Il y a des choses bien plus passionnantes aujourd'hui que chercher désespérément à gagner de l'argent. Pour mes études, c'était normal, je n'avais comme autre choix, depuis mes 18 ans, que celui de travailler, tout au bas de l'échelle, car je n'avais aucune qualification, pour les officines de travail temporaire. Je préférais passer des heures à la table de poker en buvant des coups et même en mangeant gratuitement. En taillant sur le pot, comme on disait. C'est-à-dire en prélevant de petites sommes sur les gros coups pour payer l'addition à la fin de la partie. C'était mon restau U à moi 😉
A la retraite, avec une retraite correcte, surtout depuis que je ne paie plus de pensions alimentaires à mes ex-épouses et dans des pays où la vie est bien moins chère qu'en France, l'argent n'est plus pour moi un motif de souci.
Et, je ne tiens absolument pas à ce qu'il le devienne, car même si je gagnais beaucoup d'argent, après, il y a le problème de savoir quoi en faire pour qu'il ne perde pas de sa valeur et même qu'il en gagne. Et, c'est là que les désagréments commencent. Très peu pour moi.
Comme disait l'autre :
« L'argent ne fait pas le bonheur. C'est pour cela que l'État veut nous le prendre. C'est pour nous rendre heureux ».
Le résumé du premier épisode, par Recall.ai
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