En décembre, il est très difficile de déguster des fruits bien mûrs ! Sauf si l’on a fait le choix de se procurer quelques espèces de fruits climactériques ! kesako ?
Ce sont des fruits qui continuent de mûrir après avoir été récoltés. Magique ou OGM ? Ni l’un ni l’autre en réalité ! Ce processus de mûrissement est caractérisé par une augmentation significative de la production d’éthylène, une hormone végétale, ainsi que de la respiration cellulaire.
- Les fruits climactériques possèdent quelques caractéristiques communes :
- Une production d’éthylène accrue : Ils produisent naturellement de l’éthylène, ce qui déclenche et régule le mûrissement.
- Une maturation après récolte : Ils peuvent être récoltés avant maturité et atteindront leur pleine saveur et texture après.
- Des changements physico-chimiques : Durant la maturation, ils subissent quelques transformations tels que :
- – Le ramollissement de la texture.
- – L’augmentation des sucres (douceur).
- – Le changement de couleur (par exemple, vert à jaune ou rouge).
Voici quelques exemples courants de fruits climactériques :
- Pommes
- Bananes
- Poires
- Tomates
- Avocats
- Mangues
- Papayes
- Pêches
- Prunes
- Kakis : ceux-là, je les ai testés non-mûrs….cela laisse un souvenir impérissable !
A contrario les fruits non climactériques ne mûrissent pas après la récolte. Leur développement s’arrête une fois détachés de la plante. C’est le cas notamment, des fraises, raisins, des agrumes, des framboises, des mûres, des myrtilles (ou bleuet pour nos amis québécois), de la pastèque et du melon, des grenades et des canneberges. Ces fruits doivent être récoltés lorsqu’ils sont à maturité, car ils ne développent plus leur saveur ou texture une fois détachés de la plante. Le stockage peut toutefois préserver leur qualité, mais il ne compense pas une récolte prématurée.
Connaître cette distinction est essentiel pour la gestion des récoltes, du stockage et de la commercialisation des fruits. Par exemple, les fruits climactériques peuvent être récoltés à un stade précoce pour mieux résister au transport et mûrir au moment opportun, celui de la dégustation !
Moralité : ne demandez pas à une fraise de mûrir sous pression, elle vous regardera juste avec l’air de dire : « T’avais qu’à me cueillir au bon moment ! »
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