- 🚀 Le missile Oreshnik atteint des vitesses hypersoniques, dépassant Mach 10.
- 🔍 Les sous-munitions, appelées MIRVs, sont utilisées pour la première fois dans un contexte non-nucléaire.
- 🤔 Les experts et responsables internationaux s'interrogent sur les intentions et les capacités réelles de la Russie.
- 🛡️ L'Europe pourrait renforcer ses systèmes de défense antimissiles face à cette nouvelle menace.
La Russie a récemment annoncé avoir testé un nouveau missile hypersonique baptisé Oreshnik. Ce test suscite l'inquiétude en Ukraine et chez ses alliés. Ce missile, capable d'atteindre des vitesses impressionnantes, aurait été utilisé lors d'une frappe sur la ville de Dnipro. L'incident met en lumière une nouvelle étape dans la course aux armements hypersoniques.
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Un missile mystérieux
Le matin du 21 novembre, un missile a été lancé depuis le cosmodrome de Kapustin Yar, en Russie. Ce missile a ensuite survolé l'Ukraine à une vitesse dépassant celle du son.
En approchant de Dnipro, il a libéré plusieurs sous-munitions guidées de manière indépendante, connues sous le nom de MIRVs. Ces engins sont tombés sur la ville comme des éclairs, causant des dommages matériels mais heureusement sans explosion.
Oreshnik : une arme non-nucléaire ?
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que l'Oreshnik était un nouveau système non-nucléaire, bien que sa capacité à transporter des charges nucléaires ne soit pas à exclure. La situation est alarmante car l'utilisation de telles armes, même dénucléarisées, augmente les risques de malentendus.
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Les experts soulignent que, historiquement, les MIRVs ont été utilisés pour des charges nucléaires. L'emploi de ces munitions dans un contexte de guerre conventionnelle est une première.
Réactions internationales
Les responsables américains ont exprimé des doutes sur la nature exacte du missile utilisé. Certains estiment qu'il s'agit d'une arme de portée intermédiaire plutôt qu'intercontinentale.
Face à ces incertitudes, la communauté internationale s'interroge sur les véritables intentions de la Russie. Les États-Unis avaient prévenu l'Ukraine de cette attaque, soulignant le contexte tendu des relations russo-occidentales.
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Caractéristiques techniques
L'Oreshnik se distingue par sa vitesse, atteignant Mach 10, ce qui le classe parmi les armes hypersoniques modernes. Ces armes, contrairement aux missiles balistiques traditionnels, sont hautement manœuvrables.
En outre, l'Oreshnik pourrait transporter des planeurs hypersoniques, capables de manœuvrer à haute altitude. Cela complique l'interception par les systèmes de défense actuels.
Implications géopolitiques
L'utilisation de l'Oreshnik pourrait influencer les décisions des pays occidentaux concernant l'aide militaire à l'Ukraine. La Russie semble vouloir dissuader l'Occident de fournir davantage de missiles à Kiev.
Ce test pourrait également inciter l'Europe à renforcer ses défenses antimissiles. Des systèmes comme le THAAD américain ou le Aster 30 européen deviennent des options envisageables.
Vers un nouvel équilibre stratégique ?
La résurgence des missiles à portée intermédiaire semble rappeler la rivalité des années 1980. À l'époque, les tensions avaient conduit à un traité INF, aujourd'hui caduc.
Alors que la Chine reste en dehors de ces discussions, une question se pose : ce nouvel essai hypersonique annonce-t-il une escalade ou ouvrira-t-il la voie à de nouvelles négociations internationales sur les armes ?
Source : Popularmechanics