Cette île des Caraïbes n’est pas forcément une destination de tourisme de masse. Son autre visage mérite largement un séjour. Explications
Plus de vingt ans que je ne m’étais pas rendue en République Dominicaine, cette ile bordée au Nord par l’Océan Atlantique et au sud par la Mer des Caraïbes. Son littoral dominicain s’étend sur 1.633km.
Avant de partir, les réflexions du type « il n’y a rien à voir là-bas… les clubs de vacances sont immenses…. ». Certes je ne nie pas qu’il existe de vastes resorts répondant aux attentes de touristes en quête de soleil et de sable fin.
Située à environ 9 heures de vol, la Rep Dom a un décalage horaire de 5H en hiver et de 6 heures en été. Qu’ils soient français ou étrangers-notamment nord et sud américains- la grande majorité des touristes se ruent sur Punta Cana située à l’Est de l’île. C’est oublier tout le reste de son territoire, en particulier la cordillère septentrionale et la vallée du Cibao. « Entre montagnes et vallées, cette région est propice à l’écotourisme. L’ascension du Pico Duarte, le plus haut sommet des Antilles se dressant à 3.175 mètres d’altitude, reste une attraction majeure » m’explique Mercedes Castillo à la tête de l’office du tourisme de la République Dominicaine, en France.
Santiago de Los Caballeros
Pour découvrir cette région, empruntez un vol de la compagnie espagnole Air Europa, de Paris Orly – Santiago de Los Caballeros, via Madrid.
Fondée en 1494 par Christophe Colomb, Santiago de los Treinta Caballeros – littéralement Santiago des trente chevaliers, du fait de leur appartenance à l’ordre de Saint-Jacques – est la seconde ville plus importante du pays. « L’une des premières colonies d’agriculteurs espagnoles, « los caballeros » s’y est établie.
Pour découvrir la ville en solo, n’hésitez pas à prendre un taxi individuel. Ou pourquoi pas, un taxi collectif appelé « wha wha » pour découvrir des marchés colorés, des villages de pécheurs . La population est très accueillante. A moins que vous ne préfériez passer par une agence réceptive comme par exemple Colonial Tours.
La capitale des cigares premium
Dans cette région fertile, poussent des plantations de tabac. Les planteurs vendent leur récole à des fabriques de cigares. A Santiago, vous pouvez visiter le Museo del Tabaco et la manufacture La Aurora
Fondée par Eduardo León en 1903, elle fabrique aujourd’hui des cigares sous les marques La Aurora et León Jimenez.
En République Dominicaine, on peut trouver des cigares à vendre même dans des stations-services. Compte tenu du débit limité et des conditions de conservation, je ne vous les conseille pas. Préférez un magasin spécialisé pour choisir les meilleurs cigares premium, c’est-à-dire ceux roulés à la main. En France, ils peuvent franchir le seuil des 100 euros pièce. Sous ces latitudes, ils sont dix fois moins chers.
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