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La geopolitique demontre sa fragilite

Publié le 01 septembre 2008 par Graphseo
l'Ossétie DEVAIT capituler, elle a combattue. Bien sûr la disproportion des forces était telle que la guerre d'usure devait être favorable à la Géorgie.
La Russie ne DEVAIT pas intervenir.
La Russie ne DEVAIT pas reconnaitre les républiques.
La Russie DOIT plier devant l'hégémonie américaine, n'existant désormais que dans des esprits lobotomisés. D'ailleurs, la "politique" suivie reste extrêmement provocatrice : déploiement de force dans la mer noire (complètement idiot d'ailleurs, c'est un cul de sac, un piège, des chiottes où il est logique que l'on soit, au sens premier du terme, emmerdé), réarmement de la Géorgie, provocations ukrainiennes et polonaises.
La crise, qui est celle non d'un conflit local, mais d'une rupture, peut être vue ainsi.
Une puissance certaine, la Russie, a fait un choix.
Celui de n'accepter plus aucun recul, devant une "puissance" de plus en plus irréelle et virtuelle, et visiblement ne supporte plus les roquets de l'empire, plus impériaux que les impériaux eux-mêmes.
La liste des mesures de rétorsions possibles est longue, et présage un monde difficile :
armer l'Iran, éventuellement jusqu'au nucléaire, passer un pacte avec les talibans, relancer la guerre irakienne, relancer les troubles au Niger, Nigéria, et dans toute l'Afrique.
Mais aussi, souffler sur l'antiaméricanisme sud-américain.
Là, la partie serait d'autant plus facile que ce continent est, pour Washington, largement perdu.
Un accident sur certains pipelines, notamment le géorgien, avec les ossétes et les abkazes, indisciplinés au possible, est possible.
Reconstitution de la "division sauvage" caucasienne.
Troubles en Ukraine, partis indépendantistes dans l'est, "victimes" de la répression de Ioutchenko.
"Problèmes" avec le gazoduc ukrainien (on sait, tout arrive avec l'hiver russe), voir coupure pure et simple, faute de paiement ukrainien
"Problèmes" de productions, concomitants entre Vénézuela, Iran, Russie...

Entre la puissance occidentale, désormais relevant de l'ordre du virtuel et la puissance russe, beaucoup plus classique, relevant des productions physiques minières, il y a un clash.
Les petits roquets donneurs de leçons, kouchneriens au possible devront céder le pas à des réalistes.
Les USA sont une puissance mourrante, qui n'apporte, à l'heure actuelle, que le malheur.
Il faut s'en désolidarisé, et établir des relations politiques et diplomatiques raisonnables.

Ou alors, apprendre à vivre avec beaucoup moins de pétrole, gaz, uranium, etc...
L'économie occidentale, largement virtuelle, elle aussi, montre sa fragilité.

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