Il fut un temps où les confessions étaient murmurées dans l'intimité d'un confessionnal sombre, entre un pécheur et un prêtre compréhensif (ou pas). Aujourd'hui, en Suisse, c'est "IA Jésus" qui tend l'oreille virtuelle pour écouter vos fautes. L'idée ? Un robot programmé pour dispenser sagesse divine et pardon instantané. Une sorte de hotline céleste... sans frais de roaming.
Un retour d'Eliza sous une aura divine ?
Flashback : dans les années 60, Eliza, pionnier des robots-psy, jouait déjà les thérapeutes. Spoiler : ce n'était qu'un miroir verbal, reformulant vos phrases pour vous donner l'impression d'être écouté. Pourquoi ça ne marcherait pas ici ? Parce que les IA, aussi divines soient-elles, n'ont ni le pouvoir de pardonner, ni la subtilité pour détecter l'ironie dans vos péchés les plus absurdes.
Confesser ses péchés à une machine ?
Entre les "Mon fils, j'ai volé un cookie" et les drames existentiels, une IA peut-elle réellement apporter la profondeur d'un conseil spirituel ou moral ? Les algorithmes pardonneront sans juger, mais peuvent-ils offrir la chaleur humaine ? Et que fait-on des bugs : imaginez une absolution refusée parce que "404 : Pardon not found" ?
L'ironie d'une spiritualité automatisée
L'idée d'un "chatbot divin" cristallise une époque où même la foi devient plug-and-play. Pourtant, n'oublions pas : confesser ses péchés à un robot, c'est un peu comme expliquer ses cauchemars à un grille-pain. La chaleur humaine ? Remplacée par une froide efficacité numérique. Alors, confession ou performance technologique ? On vous laisse méditer... sans oublier de cliquer sur "Accepter les cookies célestes".
Source : https://www.vice.com/en/article/ai-jesus-is-now-taking-confessions-at-a-church-in-switzerland/
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