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Des astronautes contraints de fermer un module russe à cause d’une odeur inhabituelle inquiétante

Publié le 27 novembre 2024 par Fabrice Rault @fabrice_rault
  • 🚀 Les cosmonautes ont détecté une odeur inhabituelle dans le module russe de la Station spatiale internationale.
  • 🔒 Un phénomène de dégazage est suspecté, entraînant la fermeture temporaire du module Poisk.
  • 🛡️ Les systèmes de purification de l'air ont assuré que la qualité de l'air soit rapidement rétablie.
  • 🌌 Cet incident souligne les défis permanents de la vie en orbite et la nécessité de la coopération internationale.

L'odeur inattendue qui a envahi un module russe de la Station spatiale internationale a récemment suscité l'attention. Les cosmonautes ont dû fermer temporairement le segment pour en identifier la source. Cet événement soulève des questions sur les défis du maintien d'un environnement sûr dans l'espace.

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Une odeur mystérieuse

Les cosmonautes russes ont détecté une odeur inhabituelle émanant du vaisseau cargo Progress 90, récemment amarré à la station. Ce dernier transportait près de trois tonnes de nourriture, de carburant et de fournitures.

Cette odeur, associée à l'apparition de " gouttelettes ", a rapidement été attribuée à un phénomène connu sous le nom de dégazage. Ce processus se produit lorsque des matériaux quittent l'atmosphère protectrice de la Terre.

Réaction immédiate et mesures de sécurité

Face à cette situation, les cosmonautes ont décidé de verrouiller le module Poisk pour éviter toute contamination potentielle. Les contrôleurs au sol ont alors activé des équipements de purification de l'air.

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Les capteurs de contaminants ont confirmé que la qualité de l'air était revenue à des niveaux normaux. Les opérations de transfert de cargo ont pu reprendre sans autre incident.

Environnement spatial hostile

Les conditions extrêmes de l'espace, avec des températures variant de 121 à -158 degrés Celsius, accentuent le phénomène de dégazage. Les matériaux artificiels y sont soumis à des radiations intenses.

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Humphries, responsable des nouvelles au Johnson Space Center de la NASA, a souligné que le problème ne provenait pas des carburants toxiques utilisés par Progress. Cela a rassuré l'équipage quant à sa sécurité.

La saga continue sur la station

Ce n'est pas la première fois que la station spatiale est confrontée à des incidents liés à des modules russes. Le module Zvezda, par exemple, présente une fuite d'air lente depuis des années.

Ces incidents rappellent les défis permanents auxquels sont confrontés les ingénieurs pour maintenir une station fonctionnelle et sécurisée. La collaboration internationale est essentielle pour surmonter ces obstacles.

Perspectives pour l'avenir

La NASA et ses partenaires, dont Roscosmos, envisagent de prolonger l'exploitation de la station jusqu'en 2030. Cependant, les incertitudes concernant l'engagement de la Russie après 2028 persistent.

Les discussions entre agences spatiales détermineront l'avenir de la coopération internationale dans l'espace. Ces décisions auront des répercussions sur les missions futures et la recherche scientifique.

Amarrage du Progress 90

23 novembre 2024

Transport de trois tonnes de fournitures à l'ISS

Détection de l'odeur

24 novembre 2024

Fermeture temporaire du module Poisk

Réouverture du module

26 novembre 2024

Qualité de l'air confirmée normale

Conclusion

L'incident du Progress 90 met en lumière les défis techniques et humains posés par la vie en orbite. Comment les agences spatiales vont-elles améliorer la sécurité et la fiabilité des missions à l'avenir ?


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