Quand on écrit des pièces pour des ados, des pièces destinées à être jouées en fin d'année devant des classes de lycée, il y a intérêt que ça bouge et que ça explose sur la scène, et avec Gainsbourg, il y a justement matière à explosion ! Drogue, " casser la gueule aux dealeurs ", alcool, " je bois à trop forte dose " et " le dieu des ivrognes guide mes pas ", passion, " je sens mon rythme cardiaque qui passe brusquement à mac 2, tic tac, tic tac... ", conflits et violence : " ils disent que nous tuons de sang-froid... " et bien d'autres choses encore.
La chanson de " Bonnie and Clyde " m'a donné l'idée du scénario. Le personnage principal, un fan du genre Humbert Humbert et qui se fait appeler Clyde, tombe amoureux d'une Lolita qu'il appelle " Bonnie ", strip-teaseuse au Kangourou Club. Dans le but de la séduire, il entraine dans la grande délinquance sa bande de " déménageurs de piano ", eux aussi sous le charme des autres filles du club.
Les copines de cette " Bonnie " aiment " les grosses bagnoles, les Harley Davidson et les Ford Mustangs ". Elles se laissent d'abord griser par l'argent facile et les courtoisies des " vieilles canailles ", mais la tension monte vite entre les deux clans sitôt que les belles s'aperçoivent que leur " princes charmants " ne sont que des Pieds Nickelés, " des minables, des ploucs, d'abominables boucs " ...
Dans cette guerre intestine, la mise en scène joue un rôle capital, on en parle la semaine prochaine.
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