Le 19 novembre 2024, la mort tragique de Mohamdou AWALOU, un camionneur camerounais, a choqué la nation. Alors qu’il transportait des marchandises sur le trajet Douala-Bangui, AWALOU a été abattu d’une balle dans la poitrine dans des circonstances qui restent floues, devant des témoins. Cet événement met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les transporteurs camerounais sur cet axe vital pour les échanges commerciaux entre les deux pays.
Appel à des actions concrètes
Cabral Libii, président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), a exprimé sa profonde tristesse suite à ce drame et a adressé ses condoléances à la famille de la victime. Il a qualifié cet acte de violence de « lâche » et a insisté sur la nécessité pour les autorités camerounaises de diligenter une enquête exhaustive pour faire toute la lumière sur les circonstances du décès et pour que les responsables soient traduits en justice.
Renforcer la sécurité des transporteurs
Dans sa prise de parole, Cabral Libii a proposé une solution pour améliorer la sécurité des transporteurs : l’escorte des convois commerciaux par des unités mixtes composées des forces armées du Cameroun et de la République Centrafricaine. Il a également suggéré que des entités internationales, comme les Nations Unies ou la CEMAC, soient impliquées dans l’enquête afin d’assurer son impartialité.
Le leader politique a souligné l’urgence de mettre en place des mesures concrètes pour protéger les citoyens camerounais travaillant à l’étranger et de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays pour prévenir de tels incidents à l’avenir. Il a conclu en appelant les autorités à faire de la sécurité sur le corridor Douala-Bangui une priorité absolue.