Horloge, flippant & pioupiou

Publié le 25 novembre 2024 par Oth67

Le lendemain du concert de Mylène Farmer, je suis parti découvrir le Musée d’Orsay. Pourquoi ? J’ai toujours apprécié l’atmosphère des gares et je voulais surtout voir la fameuse horloge qui s’y trouve. Je ne m’attendais pas à voir autant de monde faire la queue pour se faire photographier, faisant les aiguilles de l’horloge avec leurs bras.

Je ne m’étais pas renseigné avant de venir et je ne savais pas vraiment qui et quoi trouver dans ce musée. J’ai eu une énorme surprise, en me retrouvant nez à nez avec l’autoportrait, flippant, de Vincent Van Gogh. Une impression d’être suivi du regard comme une certaine Mona L. Dans mon imagination, je pensais ce tableau plus grand. En réalité, il est encore plus petit que La Joconde.

J’ai croisé un Ours Blanc de Pompon, toujours aussi tranquille. Je me suis senti un peu observé par ces personnes sur Le Balcon (d’Edouard Manet). J’ai cru croiser Cruella mais ce n’était qu’une dame qui portait La Poterie de Georges de Feure. Un instant, j’ai pensé voir Mylène Farmer, bien fatiguée et seule (de Toulouse-Lautrec), sur son lit, après son concert. Et dire que quelques dizaines de mètres plus loin, il y avait un grand lit Nénuphars, de Louis Majorelle, bien plus confortable. Le soleil ne pointait pas le bout de son nez, pourtant deux femmes tenaient une ombrelle, l’une était tournée vers la droite et l’autre vers la gauche (Claude Monet). Que dire de cette jeune femme dévêtue qui souhaitait dire la vérité toute nue (de Jules Lefebvre).

Il y a eu le coup de cœur « flippant » avec Van Gogh et il y a eu le coup de cœur « classique » avec La Pie de Claude Monet. Un magnifique paysage enneigé et ensoleillé, qui contraste magnifiquement avec cette pie noire posée tranquillement sur cette barrière en bois. Tableau vu dans un livre mais jamais en vrai, maintenant c’est fait !

Bon, bon, il faudrait que je pense à prendre mon train car l’heure tourne !

éé