Trombone & Chien de Pluie

Publié le 25 novembre 2024 par Hunterjones
Ahlala...

Les réseaux sociaux/le net, ce n'est rien de complètement vrai. Je le ferai savoir à mon cerveau un jour. 

Lors des dernières élections provinciales, j'errais principalement sur le réseau social Twitter, jusqu'à ce qu'il devienne X. Puis je me suis retiré. Mais quand l'élection Québécoise a eu lieu, j'avais la forte impression que le parti conservateur d'Eric Duhaime pouvait faire un raz-de-marée au Québec. Je lisais beaucoup de pro-CONservateurs. Le soir des résultats, j'étais encore pas mal sur Twitter/X plutôt inquiet. Finalement, ils auraient 0 élu. Ça confirmait aussi toute l'ignominie de X, de son odieux proprio et de ses participants.

J'ai lu le contraire sur Threads avant les élections ÉtatsUniennes. J'y ai cru. Il ne fallait pas gagner, il fallait donner une rossée. Ce fût un jour tellement sombre. La rossée a été contre les femmes, les immigrants, les minorités, la bonté humaine. Le mal, le vrai, a gagné. De manière convaincante. De quoi faire réfléchir longtemps. Nous entrerons dans une ère de graves intolérances. Le net me mettait Harris gagnante. Elle a été rossée par une vermine.

Un traumatisme qui va durer. On va s'en sortir. Mais on aura toujours les poings braqués. Plus que davantage. L'Amour gagne toujours, l'Amour gagne toujours. J'ai été particulièrement ouvert aux sujets de divertissements, comme toutes les fois où je traverse un marasme. Deep Despondency

Quelqu'un a mis sur les réseaux sociaux, la semaine dernière, cette image ici, à gauche. La lettre qu'aurait envoyé le chanteur Tom Waits au réalisateur de film David Lynch afin de tenter de l'embarquer dans le projet de l'adaptation cinématographique de sa bio Lowside of The Road, signée Barney Hoskins. Bio que je possède, que j'ai lue jadis, naguère. il y a 15 ans. Et que j'ai envie de désormais relire. 

Waits...Lynch... Deux de mes absolus héros artistiques. 

Tom, je les découvert vers 1989-90, en marchant vers le Centre-Ville de la Ville de Québec, où j'habitais alors, avec mes deux soeurs et mes parents, au bout de la rue Cartier sur ce qui s'appelait St-Cyrille et qui est devenu René-Lévesque, se trouvait un magasin de disques usagés à prix modique. À 16 ans, ce sont les seuls prix qui nous intéressent. L'internet n'était pas à notre portée. J'avais entendu le nom de Tom Waits par Coppola, alors qu'il faisait l'acteur, puis, j'avais vu le spectacle télévisée Big Time qui m'avais tant impressionné que je me disais, o.k. je dois avoir au moins un de ses disques. J'avais alors demandé au disquaire: " Si j'ai à acheter un seul album de Tom Waits, ce serait lequel ?". Il ne m'avait pas menti, mais ne répondait pas à la question non plus. Il me faisait acheter Foreign Affairs, de 1977. Un album qu'il aurait eu de la misère à vendre probablement. En me disant "Si tu aimes celui-là, tu les aimeras tous.

Ça ne m'avait pas convaincu. On pouvait pas écouter avant dans ce temps-là. C'étaient des achats aveugles. J'avais acheté autour de 7,99$ et pas beaucoup aimé. Ça me ferait retarder mon exploration du magique Tom de deux-trois ans. Je ne me rappelle plus ce qui m'a ramené à Waits, Jim Jarmush, je suis certain, maintenant que j'y repense. J'aurais en cassettes et en CD, ses 10 premiers albums, Mule Variations, Alice, Blood Money & Real Gone. Ainsi qu'un CD de ses vieux morceaux. Je serai immense fan de Waits (& Kathleen Brennan). Franks Wild Years est toujours un de mes albums préférés à vie. 

Alors un film racontant son parcours, son univers, christ oui! Et réalisé par Lynch ? David Lynch ?

La lettre plus haut, montre aussi la réponse de Lynch. Courte et pleine d'esprit surréaliste. 

David Lynch, c'est un monde. Ses films/ ses séries sont des zones de rêves qui me fascinent. Des voyages dans les subconscients. De vrais agréables délices visuels, auditifs et sonores. J'ai tout vu de Lynch et irai toujours tout voir. Comme Waits, c'est un trésor pour moi. J'ai 8* de ses 10 films, et les trois saisons de Twin Peaks.  

J'ai aussi deux de ces disques. 

Alors un projet avec ces deux demi-dieux pour moi, je me suis mis à rêver un peu. J'ai mentalement pensé que l'acteur Ron Perlman était parfait pour l'incarner. Dans ma semaine de fou où je n'ai pu que rêver la chose, alors tentativement appelée Raindog Trombone en référence à deux de ses meilleurs albums, je n'ai par pu faire trop de recherches sur le sujet. Mais j'ai trouvé avec stupéfaction, entre deux moments de folie, un article qui titrait que l'acteur Ron Perlman avait accepté, pour les mêmes raisons d'adulations doubles qui étaient les miennes, de jouer le personnage principal. Il lui ressemble tant. 

Mais quand j'ai eu le temps de creuser la chose, pendant le week-end, ma baloune à dégonflé...

L'article de Perlman, et la lettre, datent de 2016. Le projet devait débuter en 2020. Le Covid a freiné tout ça. Les chemins se sont séparés. Chacun a pris son bas côté de la route. 

Le projet a si fait patate qu'il n'est même pas dans les "projets avortés" officiels de Lynch qui se chiffrent autour de 21-22. (Et dont je vous réserve une chronique depuis 2025)

 Déception.

Mais mon projet de (re)lire la bio de Waits par Hoskyns, peut-être même d'en faire un projet de blogue parallèle pour 2026, tous les dimanches, sur 12 mois, comme je l'ai fait pour Bowie, Prince, et The Rolling Stones, et que je projettes de continuer en 2025, 6 mois de Qui a Tué JFK ? et 6 mois de Joy Division/New Order, ne fait que naître...

*Je n'ai pas The Straight Story et Inland Empire.