Bien sûr qu'il est bien: mieux produit (Rudy Coclet), plus british, plus classe donc -non pas que les moules frites ne puissent être classes-, plus gai c'est vrai ("In time" et ces Lalalalala), et surtout doté d'arrangements impeccables (toutes). Plus de choses ont été tentées dans l'écriture -sur les thèmes de la mort, souvent- et dans la voix -plus haute-, conférant une atmosphère toujours très prenante à l'ensemble, fortement appréciée par les fans, et bientôt par les autres. Des changements renforcés par le magnifique artwork signé GWL, entre élégance orientale et bordel occidental. L'auditeur compulsif se rendra compte que les plus belles perles sont au milieu de l'album, à partir de "Ryuosuke" et jusqu'à "Waltz 1", soit quatre chansons plus tard, en passant par un "Tranpoline" presque festif, et un "Monkey doll" tubulaire équipée pour la bande FM, si cette dernière voulait bien lui ouvrir les bras. Déroutant aux premiers abords, ce cru 2008 from Bruxelles contient finalement son lot de petits plaisirs, qu'il serait bien dommage de bouder.
En bref : Moins plombant que A life on standby, Ryunosuke renoue avec une pop délicate mais prête à exploser, à tout moment, en un feu d'artifice d'émotions.
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Le site officiel et le Myspace
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"Monkey doll" en vidéo :
Monkey Doll