Nous en rêvions toutes, la Première Dame du Brésil l’a fait : une punchline pour l’histoire !

Publié le 22 novembre 2024 par Angrymum @VeryAngryMum
Le 17 novembre 2024 restera gravé dans nos cœurs comme le jour où quelqu'un a enfin dit tout haut ce qu'on murmure entre deux cafés froids et une visio interminable. Rosângela Lula da Silva, Première Dame du Brésil, a osé ce que nous n'osons qu'en rêve : elle a renvoyé Elon Musk à son univers parallèle, celui où il règne en maître incontesté de ses délires technologiques et économiques. Et ça, mesdames et messieurs, c'est de l'art.

"I'm not afraid of you, fuck you, Elon Musk."

Cette phrase magistrale, prononcée lors d'un événement en marge du G20, résonne encore dans les couloirs feutrés du pouvoir. Traduction pour celles et ceux qui auraient raté un épisode : "Je n'ai pas peur de toi, va te faire foutre, Elon Musk." Oui, on savoure, on l'imprime sur des mugs et des tote bags, on l'apprend par cœur pour nos prochains dîners mondains. Enfin, quelqu'un a dit NON à ce magnat aux rêves d'évasion martienne pendant que la planète brûle.

Car soyons honnêtes : combien de fois avons-nous levé les yeux au ciel face à ses frasques ? Sa conquête spatiale, ses voitures électriques inaccessibles pour le commun des mortels, ses ambitions de transformer X (ex-Twitter) en un foutoir pseudo-utopique où seule sa voix domine ? Et ses petites provocations pseudo-géniales ? Franchement, on n'en peut plus. Musk, c'est le symbole parfait de cette réalité parallèle où quelques milliardaires dictent nos vies pendant qu'on galère à payer nos courses.

La claque d'une femme au système

Rosângela Lula da Silva n'est pas qu'une Première Dame. Elle est devenue en une soirée l'icône d'un ras-le-bol mondial. Elle a exprimé ce que beaucoup ressentent : nous sommes fatigués de ces visionnaires autoproclamés qui construisent un monde qui ne correspond pas à nos aspirations. Non, Elon, nous ne voulons pas de tes cités martiennes ni de ton univers où tout s'achète et se vend à coups de tweets boursiers. Nous voulons des solutions concrètes, ici, maintenant.

Son geste n'était pas juste une insulte ; c'était un acte politique. Une façon de dire : "Ta vision dystopique du futur, on n'en veut pas. On aspire à autre chose. À un monde où les décisions ne sont pas prises par une poignée de milliardaires déconnectés, mais par des gens ancrés dans la réalité."

Pourquoi c'est un soulagement ?

Parce qu'on en avait besoin. De quelqu'un qui brise l'aura d'intouchabilité d'Elon Musk et consorts. Depuis trop longtemps, ces figures milliardaires sont érigées en demi-dieux visionnaires qu'il faut admirer, même quand ils piétinent la planète et exploitent leurs travailleurs. Et Musk en est le prototype. Il s'autoproclame sauveur du monde alors que ses projets semblent avant tout le servir, lui, et son ego démesuré.

La réplique de Rosângela, c'est une piqûre de rappel : ces gens ne sont pas nos héros. Ils ne parlent pas pour nous. Ils ne représentent pas nos besoins, nos envies ou nos valeurs. Alors que nous essayons de survivre à une crise climatique sans précédent, ils se distraient avec des fusées et des IA.

Merci, Rosângela

Ce que Rosângela Lula da Silva a accompli, c'est plus qu'une pique bien sentie : c'est une bouffée d'air frais dans un monde où les puissants ont pris l'habitude d'écraser toute opposition. Elle a montré qu'il est possible de dire non. Non à leur vision, non à leur pouvoir démesuré, et surtout, non à leur prétendue supériorité morale.

Alors, oui, on applaudit. On rêve toutes d'avoir ce courage. Et on espère que ce moment marquera le début d'un changement : celui où nous cesserons de vénérer les Musk et autres Bezos pour remettre les vraies priorités au centre du débat.

Et si on s'y mettait tous ? La prochaine fois qu'un Elon Musk de la vie vient nous expliquer comment "révolutionner le monde", osons lui dire : "Nous ne voulons pas de ton monde. Va te faire foutre."

En réaction à : https://www.reuters.com/world/americas/brazils-first-lady-insults-elon-musk-g20-social-event-2024-11-17/

Angry Mum, maman active, maman geek et toujours à l'écoute d'Internet... Elle adore les vacances mais pas toujours les vacances scolaires ! Blogueuse depuis 2013. S'abonner à Angry Mum sur Google News