Tonton & Tic Toc (sic)

Publié le 22 novembre 2024 par Hunterjones
Plus jeune, dans les années 80, à l'école primaire, une de nos enseignantes avait été témoin que pendant la récréation, certains élèves s'échangeaient des cartes de hockey. À cet âge d'affranchissement d'identité (9-10 ans), les plus leaders n'avaient pas de difficulté à s'imposer dans les transactions de cartes et les moins connaisseurs qui avaient des cartes, qui étaient parfois aussi moins fonceurs et avaient une personnalité plus discrète, se faisaient parfois rouler dans les transactions. Ça n'avait pas plu à une de nos enseignantes qui avait eu vent que Tremblay avait abusé de la naïveté d'Hébert, qu'on appelait aussi de manière intimidante : Bébert. Si il allait de soi de cesser d'appeler Hébert, Bébert, car il n'aimait pas ça, il allait aussi de soi que l'enseignante discute de l'abus de Tremblay à son endroit suite à un échange de cartes jugé injuste. Pour obtenir 4 cartes, Tremblay avait fait croire qu'un joueur très moyen, valait 4 cartes car il était très fort. Bébert Hébert l'avait cru et avait obtenu un défenseur assez ordinaire qui avait même le nom de Personn. (un Suédois).

Mais l'enseignante, mal avisée, avait plutôt choisi d'annuler toutes les récréations pour tout le monde de notre classe pendant une semaine. On restait à la cafétéria pour se jaser. Sans rien s'échanger. Pas le droit de tellement jouer non plus.

Décision assez idiote qui avait passée au conseil de direction. Si le ridicule tuait, elle tombait au sol devant nous. Unalived. On souffrait tous à cause de Tremblay et la solution n'était aucunement la bonne. L'enseignante et la directrice de l'école étaient toutes deux assez agées par rapport à nous, la première dans la soixantaine et la seconde, probablement plus près de 70. Elles voulaient tuer le réflexe de transactions de cartes. J'avais surpris une autre enseignante dans la vingtaine parler du châtiment de notre classe à voix basse à une autre collègue en trouvant que c'était plutôt injustifié. On a pas cessé de faire des échanges de cartes pour autant par la suite. Hébert, oui, toutefois.

C'était calissement mal géré, avec le recul. 

En politique, en général dans la vie aussi, souvent tout n'est qu'impressions. 

L'application mobile Tik Tok a ses racines, en Chine. Ça leur appartient. Aux États-Unis, ça a fait rugir. Les histoires d'espionnage de la part des communistes sont historiques de part et d'autres, et les Chinois, depuis plusieurs années, sont surpris par nos autorités d'Amérique à souvent voler beaucoup de nos données. Comme la VP de Huawei, contre laquelle existaient de réèlles accusations criminelles, libérées sous pression des tricheurs Chinois. Pour qui, tricher parfois, ce n'est qu'outil pour atteindre ses buts.

Aux États-Unis, où des bureaux existent mais ne sont que succursales franchisées des patrons Chinois, on a fait la demande à Tik Tok d'avoir un bureau chef, en Amérique du Nord. Avec le toupet qu'on connait au clown président, il a même demandé que Tik Tok soit vendu aux États-Unis. Ce qui fût bien entendu refusé.

Au Canada, parce que de l'inflitration politique chinoise a été prouvée, on a interdit Tik Tok sur les téléphones de tous les travailleurs du gouvernement, il y a 6 mois. On voit l'application comme Nancy Reagan voyait la drogue dans les années 80. Dans les évènements publics, on change de ton et tourne littéralement les talons si on apprend que vous représentez Tik Tok. J'ai un ami baladodiffuseur qui anime parfois des soirées politiques canadiennes au nom de Tik Tok et il fait face à de nombreux visages qui se décomposent quand les mots Tik Tok sont prononcés.

Les gens du gouvernement sont en général assez mauvais dans la modernité et Tik Tok n'était probablement pas surutilisé d'emblée par eux. Comme les curés n'ayant jamais accepté autre chose que la musique classique ou d'église, le bannissement de Tik Tok au gouvernement n'a pas vraiment fait souffrir tant que ça les gens du parlement. En quittant les bureaux, ceux et celles qui le consultaient/l'utilisaient, peuvent en reprendre l'application.

Nous au bureau, c'est Youtube qui est barré, mais hors de nos bureaux, c'est tout à fait accessible. Peut-être Tik Tok aussi, je ne sais pas je ne l'ai que sur mon téléphone. 

 Mais voulant plaire à l'intimidateur Étatsunien, le Canada en a rajouté récemment. Afin de donner l'mpression qu'il faisait quelque chose contre l'espionnage Chinois, on a choisi de...faire fermer les bureaux de Toronto et Vancouver de Tik Tok. Citant des soucis de sécurité nationale.

Décision de béniouioui. Mon ami baladodiffuseur me confirmait hier que les employé(e)s maintenant au chômage sont dévasté(e)s. Ils perdent tout. 

Mais aussi ceci soulève plusieurs questions. Dont la plus importante: Pourquoi sinon pour creuser la tombe de Tik Tok?

On laisse le contrôle/les filtres du contenu à qui ? 

Aux États-Unis ? Pays du troll Trump ?

Bientôt le troll Poilièvre, ça ne pourra absolument pas être mieux. 

On ne fait que préparer la table pour un bannisement entier aux États-Unis sous présidence Trump. On veut se le placer dans ses bonnes grâces. 

Le vicaire a banni le rock pour plaire au souverain pontif. 

Tonton Trudeau parait vétuste.

Profitez de Tik Tok le plus possible. Sa mort approche.

Ça viendra des États-Unis et de son président moche.

C'est con, je trouve quand même injuste. 

Mais je ne suis pas 100% certain que ce n'est pas bien géré.