7 idées préconçues sur les emailings à éviter absolument !

Publié le 31 août 2008 par Frederic Canevet @conseilsmkg

Comment Améliorer Significativement vos Campagnes d’Emailing en Evitant 7 Idées Préconçues ? Voici ce que vous propose Diane Revillard de Diemark, agence de Web Marketing spécialisée dans les études de marché et l’emailing.

Dans une stratégie de marketing online, l’emailing est et reste un outil incontournable. Véritable révolution silencieuse, il constitue un moyen hors pair pour :
– prospecter,
– informer,
– vendre …

Néanmoins, il se définit comme un média complexe aux nombreuses idées préconçues. Pour optimiser au mieux vos campagnes, voici 7 pièges à éviter.

1. « Le Consentement Est Eternel»
Le consentement est accordé sous certaines conditions, pour certaines préférences. Il évolue aussi avec le temps. Un nouvel abonné à une newsletter a un degré d’exigence différent d’un lecteur assidu depuis 3 ans par exemple. La permission ou le consentement sont remis en question à chaque nouvel envoi.
La solution : Privilégiez la pertinence, interrogez régulièrement (au moins une fois par an) le destinataire sur ses préférences (fréquence, type de contenu …).

2. « Le Message Doit Etre le Plus Court Possible »
Cette affirmation est à vérifier selon certaines caractéristiques du message et du destinataire. La longueur d’un message dépend de 3 facteurs essentiels:

– l’offre – le nombre de bénéfices et la longueur varient dans le même sens,
– l’audience – un client fidèle est plus facile à convaincre qu’un prospect,
– le but – un abonnement de 24 mois et une inscription pour recevoir un guide nécessitent des niveaux d’information différents.

Le prix, la nouveauté et/ou la connaissance de l’offre influencent aussi sur la quantité du contenu à fournir.
La solution : la connaissance de la cible et les objectifs de l’email sont les meilleurs atouts pour déterminer la longueur optimale de votre email. L’utilisation de landing pages ou de pages d’atterrissage constitue un autre élément afin de disposer pour l’ensemble des destinataires de l’information jugée indispensable.

3. « La Rédaction d’un Seul Email est Amplement Suffisante »
Le test de plusieurs emails pour un même objectif implique un surcoût quasiment nul. Profitez de l’immense potentiel de l’emailing et faites des tests. Pour identifier avec succès les meilleurs paramètres, faites évoluer un seul paramètre à la fois : la longueur, l’objet, l’accroche …
La solution : utilisez des outils comme Google Optimizer, vous automatisez et suivez ainsi facilement les résultats de vos différents tests.

4. « Le Rendu de l’Email Est Parfait dans ma Boîte aux Lettres, Il l’Est Donc Aussi pour Toutes les Autres Messageries. »
Outlook et ses différentes versions, Lotus Notes, Aol, Gmail, Hotmail … présentent des spécificités différentes par rapport au rendu de votre email. Ce dernier est par exemple parfait dans votre messagerie Outlook 2003, néanmoins il est totalement déstructuré dans Outlook 2007 ou Lotus Notes. La qualité du rendu a des conséquences sur la délivérabilité de vos emailings, soyez donc vigilant.
La solution : Testez le rendu dans les principales messageries et pensez à inclure une page miroir (si vous ne voyez pas correctement cet email, cliquez ici).

5. « Les Meilleurs Jours de Routage Sont entre le Mardi et le Jeudi »
Hors de ces périodes, vos campagnes sont nécessairement vouées à l’échec. La problématique est plus complexe, dans le cas d’une cible étudiante, par exemple, le dimanche (le soir) est généralement un excellent jour de routage. Néanmoins, le seul détenteur de l’information reste le destinataire. Chaque secteur, chaque cible est différente : testez, testez, testez …
La solution : faites des tests, des enquêtes régulières sur les préférences et segmentez toujours votre liste.

6. « L’Utilisation d’un Routeur Professionnel me Garantit une Délivrabilité Totale »
Progressivement, vous acquérez une réputation, les serveurs destinataires conservent des informations sur :

– la bonne syntaxe du message (code html, liens actifs, ratio entre le texte et les images …),
– la qualité de votre liste (nombre d’erreurs fatales ou temporaires),
– le contenu de vos messages (mots à consonance de spam, couleurs …) …

De cet historique dépend la délivérabilité de vos futurs messages. Respectez les règles de base de bonne syntaxe des messages et testez vos messages. Autrement, routeur professionnel ou non, vos messages ont toutes les chances de finir dans la boîte à spam et de ne jamais atteindre votre destinataire.
La solution : Testez, privilégiez toujours la qualité à la quantité, générez un code html de qualité et nettoyez régulièrement votre liste.

7. « Un Bon Taux d’Ouverture Signifie Nécessairement une Campagne Réussie »
L’unique mesure du taux d’ouverture est généralement insuffisante. Prenons l’exemple d’une campagne dont l’objectif est de remplir un formulaire, pour recueillir des données. L’indicateur à surveiller est tout d’abord le taux de clics pour accéder à la page du formulaire puis le nombre final de formulaires remplis ou le taux de transformation. Attention, un bon taux d’ouverture cache parfois un titre mensonger.
La solution : Définissez avant le lancement de chaque campagne, les indicateurs clés qui permettent de mesurer son succès.

Dans l’emailing, deux règles fondamentales à retenir :

- Le destinataire est le seul maître de poursuivre ou non la relation,
– Avant de router, assurez-vous toujours de la pertinence du contenu.

Bonnes campagnes d’emailing à tous !

Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger gratuitement le “Guide de Survie de l’emailing” proposé par Diemark.fr