Encore des prix

Publié le 21 novembre 2024 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Le 13 novembre, le prix Interallié a été remis à Thibault de Montaigu pour son roman autobiographique "Cœur" paru chez Albin Michel. Agé de 46 ans, il est rédacteur en chef du magazine "L’Officiel Voyage". Il a publié son premier roman, "Les anges brûlent", aux éditions Fayard en 2003 et figurait sur les listes des prix prestigieux de l’automne.

Le prix Interallié a été créé le 3 décembre 1930 par des journalistes qui attendaient le résultat des délibérations du jury du prix Femina. Parmi les écrivains célèbres récompensés, citons André Malraux qui a été le premier lauréat en 1930, avec "La Voie royale", Paul Nizan et "La Conspiration", Roger Vailland et "Drôle de jeu" ou Antoine Blondin pour "Un singe en hiver".

Jean-Marie Rouart de l’Académie française, présidait le jury composé de Stéphane Denis, Gilles Martin-Chauffier, Eric Neuhoff, Christophe Ono-dit-Biot, Jean-Christophe Rufin, Jean-René Van der Plaesten et Florian Zeller. On y ajoute Ie lauréat de l’édition précédente, soit Gaspard Koenig. Tous étaient réunis au restaurant Chez Lasserre.

"Cœur" commence avec le portrait du père de l’auteur, un octogénaire désinvolte, charmeur, ruiné et aveugle, vivant dans une résidence pour personnes âgées, un studio loué par ses fils. Thibault de Montaigu évoque également son arrière-grand-père tué en 1914 dans une charge de cavalerie.
A noter que ce prix n’est accompagné d'aucune somme d’argent.

Le jury du "Prix Littéraire 30 Millions d’Amis" considéré comme le "Goncourt des Animaux" s’est réuni mardi 12 novembre pour sa 42e édition, dans le salon Goncourt, au premier étage du restaurant Drouant.
Il a récompensé Frédéric Joignot pour "Zoographie" paru aux Éditions Maurice Nadeau. Elu dès le premier tour du scrutin, par quatre voix, cet ancien journaliste de Libération, Actuel et Le Monde, cofondateur du Monde Magazine, a écrit là un roman autobiographique où il est question des liens qu’il entretient avec divers animaux. Frédéric Joignot précise "La littérature et les animaux sont une vieille histoire. On s’est longtemps moqué des animaux, mais s’intéresser à eux est fondamental".
Le jury, sous la présidence de Reha Hutin se composait d’Irène Frain, Teresa Cremisi, Didier Decoin ancien président de l’Académie Goncourt, Didier van Cauwelaert, Frédéric Vitoux de l'Académie française. L’écrivain suisse Joël Dicker, le romancier et philosophe Frédéric Lenoir et Michel Houellebecq étaient absents.
Teresa Cremisi a déclaré à l’auteur "Souvent, on a quelques indulgences pour les gens qui aiment les animaux, vous avez monté le niveau, votre roman est d’une très grande tenue littéraire".

Françoise Malby-Anthony a été récompensée dans la catégorie "essai" pour "La sagesse des éléphants" paru chez Albin Michel. Elle vit en Afrique du Sud depuis 1987 et a fondé en 1998 avec son mari, le célèbre défenseur de l'environnement Lawrence Anthony décédé en 2012, la réserve Thula Thula. Elle y accueille des éléphants et d’autres espèces emblématiques du continent, girafes ou rhinocéros. C’est son second livre publié en français, le précédent avait pour titre "Un Éléphant dans ma cuisine" chez Guy Trédaniel, en 2019. Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis remarque "D’années en années l’engouement du public pour la littérature dite “animalière” ne se dément pas. "Le Prix Littéraire 30 Millions d’Amis permet de mettre en lumière ces ouvrages et leurs auteurs, grâce à son prestigieux jury d’écrivains".

Frédéric Joignot a reçu un chèque de 3.000€ et Françoise Malby-Anthony, un autre de 1.000€, ils devront reverser ces sommes à une association de protection animale de leur choix.
  Le 12 novembre, lors d’une cérémonie à Londres, le prestigieux prix littéraire à été remis à Samantha Harvey pour "Orbital" son cinquième roman. Elle y raconte une journée dans la vie de six astronautes, deux hommes et quatre femmes, à bord d'une station spatiale. Elle y parle de la place de l’humain dans l’univers.
Samantha Harvey est la première femme primée depuis 2019. Cette année-là, la Canadienne Margaret Atwood avait été récompensée ainsi que la Britannique Bernardine Evaristo ex æquo.

Samantha Harvey âgée de 49 ans a déclaré vouloir "dédier son prix à tous ceux qui prennent la parole pour défendre, et non critiquer, notre planète, ceux qui prennent la parole pour défendre la dignité des autres humains et ceux qui prennent la parole et travaillent pour la paix".

Lors de la conférence de presse, elle a répété ces propos et assuré qu’elle ne pouvait éviter d’évoquer "la situation difficile dans laquelle se trouve le monde".

Créé en 1969 par la société Booker-McConnell, le Booker Prize récompense chaque année l’auteur du "meilleur roman écrit en anglais". On l’a comparé au Goncourt français, il a contribué au succès d’écrivains comme Salman Rushdie, Margaret Atwood ou encore la lauréate du Nobel de Littérature 2024 Han Kang, qui avait remporté le Booker Prize en 2016 pour "La végétarienne". Le prix comporte une somme de 50.000£, environ 59 874€ et la promesse d’une réputation internationale et des avantages qui en découlent.

  Rédaction internationale En savoir plus sur cet auteur La Journée internationale des personnes handicapées a eu lieu hier. Cette journée est destinée à sensibiliser le public aux problèmes que rencontrent les personnes en situation de handicap et à promouvoir leur inclusion dans tous les domaines de la... LES BRÈVES