Merci à Monsieur Phi qui régit la chaine Youtube du même nom de m'avoir fait découvrir cette perle. Le style est magnifique, même traduit de l'anglais. C'est M. Phi lui-même qui l'a traduite dans cette version audio, également lue par M. Phi. De plus, cette nouvelle fait réfléchir sur un problème bien d'actualité. Et, remet en question une vieille école philosophique : l'utilitarisme.
Image Monsieur Phi Préface de Wikipédia
Ceux qui partent d'Omelas
12 langues Préface de WikipédiaCeux qui partent d'Omelas
Publication
Auteur Ursula K. Le Guin
Titre d'origine The Ones Who Walk Away from Omelas
Langue Anglais américain
Parution Octobre 1973
New Dimensions 3
Traduction française
Traduction Henry-Luc Planchat
Parution
française Mai 1975
La Frontière avenir
Intrigue
Genre Science-fiction
Ceux qui partent d'Omelas (titre original : The Ones Who Walk Away from Omelas) est une nouvelle philosophique publiée en 1973 et écrite par l'autrice de science-fiction américaine Ursula K. Le Guin. Le narrateur dépeint, par des descriptions vagues mais vivantes, un festival d'été dans la ville utopique d'Omelas, dont la prospérité dépend de la misère perpétuelle d'un seul enfant . Ceux qui partent d'Omelas est nommé pour le prix Locus de la meilleure nouvelle en 19742 et remporte le prix Hugo de la meilleure nouvelle courte en 1974 3 . La nouvelle est traduite en français et publiée par les éditions Seghers en 1975 dans l'anthologie La Frontière avenir.
Résumé
[modifier | modifier le code]Omelas est une ville utopique dont le seul repère temporel est le premier jour de l'été. À Omelas, le solstice d'été est célébré par une fête glorieuse et une course mettant en scène des jeunes à cheval. L'atmosphère vibrante du festival, cependant, semble être une caractéristique quotidienne de la communauté heureuse, dont les citoyens, bien que limités dans leur technologie de pointe et leurs ressources communautaires (plutôt que privées), sont toujours intelligents, sophistiqués et cultivés (il ne s'agit pas de gens simples). Omelas n'a ni roi, ni soldats, ni prêtres, ni esclaves. L'économie, la politique et les aspects sociaux précis ne sont pas mentionnés, le narrateur étant incertain des détails.
Bien qu'Omelas semble une ville de conte de fées, agréable, le narrateur dévoile son unique atrocité : le bonheur de cette ville dépend de la misère et des malheurs perpétuels d'un seul enfant.
Les citoyens, une fois assez âgés pour connaître la réalité, l'acceptent (bien qu'initialement choqués) pour assurer le bonheur de la ville. Cependant, certains citoyens, jeunes et vieux, quittent la ville après avoir vu l'enfant. Chacun est seul, et personne ne sait où il va, mais personne ne revient. Cette nouvelle se termine par : Mais ils semblent savoir où ils vont, ceux qui s'éloignent d'Omelas.
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