Le narrateur Milan, douze ans, est le fils d'un Français et d'une Rwandaise. Mais il connait peu l'histoire du pays de sa mère, ne découvrant qu'à travers la télévision les terribles images du génocide des Tutsis en cours. Sa mère a fui le Rwanda en 1973 mais garde un silence assourdissant sur les évènements qui ont marqué sa vie. Milan l'accompagne pour un premier voyage là-bas, il y rencontre sa famille maternelle, mais les informations sur le passé restent parcimonieuses. D'années en années, il n'aura de cesse de percer le mystère de ses racines. Il sera aidé par son cousin Claude et par Sartre, rwandais qui recueille les orphelins du génocide, mais aussi par sa famille proche, Eusébie, Stella, et Rosalie.
L'histoire du Rwanda apparait par touches, portée par les personnages aux destins et aux réactions différents face au génocide. Les survivants doivent panser leurs blessures tout en cherchant leur identité à travers les myriades du passé, pour, peut-être, espérer une réconciliation.
Le style m'a déçue, trop simple, scolaire, avec des dialogues qui sonnent quelquefois faux.
J'ai eu le sentiment que les sauts temporels hachaient le récit, les personnages finissent par manquer de consistance, perdant de leur élan ou personnalité à chaque changement d'époque.
J'ai préféré le premier roman de l'auteur Petit pays. Sur le Rwanda, je vous conseille aussi les romans de Scholastique Mukasonga comme L'iguifou ♥ ♥ ♥ ♥ ; Notre-Dame du Nil Un si beau diplôme