Citizens Boys !
Je viens de retomber sur une pub interactive faite par Samsung pour sa nouvelle perle, l’ “instinct”.
L’idée : utiliser les pleines potentialités de YouTube (notamment cliquer sur les vidéos pour aller vers d’autres vidéos contextuellement reliées) autour d’un choix assez simple :
suivre son instinct ou se ranger à la raison
A la fin de chaque vidéo, un choix doit être fait par l’internaute. Il décide donc de la suite de l’histoire et y a immédiatement accès dans une autre vidéo.
C’est ludique, le propos est sympa, réducteur et donc addictif (je pensais y passer 30s, j’y ai joué 7 minutes - quelle pub TV m’a autant scotché dans ma vie ?). Ca ressemble fortement à ce qui avait fait le succès du jeu vidéo Phantasmagoria développé en 1995 (et oui les bonnes recettes datent hein !) par Sierra Online.
Un pas de plus vers une communication où on propose à l’utilisateur un projet, aussi simple soit-il, plutôt qu’une information brute. Où quand l’advertizing intègre dans sa raison d’y croire le consommateur final comme asset.
Je parlais déjà de la révolution dans le modèle de Porter dans un post “4 E 4 P et la nouvelle chaine de valeur”. Sauf qu’avec l’advergame - appelons le comme ça- on va au-delà de la simple intégration de la gestion de la réputation en étape 1 ou 2, on intègre le consommateur en étape préliminaire de la chaine de valeur.
Fred Cavazza parle du potentiel de l’annotation sur YouTube ici.
D’autres ont aussi apprécié, comme ici, ici encore, et là.