Quatrième de couverture :
Florence et Nicolas se sont aimés passionnément lorsqu’ils étaient jeunes adultes, avant qu’elle ne décide de rompre sans donner d’explication. Mais l’amour peut-il mourir simplement parce qu’on l’a décidé ? Quelques années plus tard, les anciens amants se croisent dans les rues de Montpellier et ces retrouvailles inopinées ouvrent la voie à une correspondance par e-mails sur plusieurs décennies.
Par écran interposé et parfois dans la vraie vie, ils partagent leur quotidien, se taquinent, se disputent, se conseillent. Cette délicate valse entre confidences et non-dits les amène à explorer l’intimité qui les unit malgré le temps qui passe.
Réponds-moi sonde les eaux floues qui séparent l’amour et l’amitié, parce qu’en matière de sentiment, rien n’est jamais bien défini.
Encore un roman épistolaire ? Et bien oui ! Une jolie romance épistolaire, au dénouement facilement prévisible. Florence et Nicolas se sont aimés. Ils se retrouvent, par hasard et entament une correspondance par mail. Bien qu’erratique, cette correspondance dure de nombreuses années, où on entrevoit l’évolution de nos deux anciens amants. Leur évolution mais également leur désillusion. Est-ce que l’on peut encore imaginer bien connaitre quelqu’un avec qui on a partagé sa vie, alors que des dizaines d’années se sont écoulées ?
Est-ce que nos anciens amours nous reconnaitraient aujourd’hui ? Je parle bien évidemment de notre évolution mentale, pas l’évolution physique… Les rides, les cheveux blancs… Tout cela est inévitable, contrairement à ce que veulent nous faire croire certains magazines
Les échanges entre Florence et Nicolas sont au départ des échanges de mails « classiques », un peu comme griffonnés rapidement, puis à la fin, les échanges ressemblent à des lettres, longuement construites, longues à lire. Cela casse un peu la dynamique du livre mais ce n’est pas désagréable.
En somme, un bon petit roman