Je suis bizarrement émue d’apprendre qu’une équipe archéologique belge a découvert sur le site des thermes romains de Sagalassos, en Turquie, les fragments d’une statue géante (environ 4,50 m de haut) de l’empereur Marc-Aurèle : la tête, les jambes et un bras tenant un globe. L’équipe dirigée par le professeur Marc Waelkens, de l’Université Catholique de Louvain, avait déjà découvert il y a un an sur le même site la statue d’Hadrien, puis celle de Faustine, épouse de Marc-Aurèle. (On peut en savoir plus sur le site officiel du Sagalassos Archaeological Research Project ou encore sur celui plus général de la mission – le tout en anglais).
Pourtant je ne fréquente pas souvent Marc-Aurèle, même si je possède un exemplaire des Pensées pour moi-même de cet empereur philosophe. Et si je l’ouvre, j’y trouve souvent des paroles qui me touchent, comme celle-ci : « N’aimer uniquement que ce qui t’arrive et ce qui constitue la trame de ta vie. Est-il rien, en effet, qui te convienne mieux ? » (Pensées pour moi-même, livre VII, 57.)
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