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Nicolas Sarkozy franchit une ligne nouvelle avec les appels à Strauss Kahn et à Lang. Au sein de l'UMP, les remous prennent de l'ampleur.
Choisir des personnalités de gauche qui ont été en retrait de la campagne présidentielle, c'est une chose. Faire le pas en direction de personnalités qui ont été fortement engagées et critiques à l'endroit de la personnalité du Président comme de son programme, c'est une autre dimension.
Cette différence incarne la frontière entre Kouchner et Besson d'un côté voire même Bockel inconnu du grand public national et d'un autre côté Lang ou Strauss Kahn.
Dans ces derniers cas, il n'est pas sûr qu'il ne s'agisse pas d'un "perdant-perdant". Le PS y voit une trahison pour les "ralliés". L'UMP y voit une manoeuvre du Président. Ce caractère de "manoeuvre" affaiblit beaucoup la signification positive de l'opération.
L'ouverture touche probablement à ses limites.