Oui Michael Phelps a tout gagné. Il a tenu son pari de remporter huit médailles d'or. Devenir l'athlète le plus médaillé de l'Histoire de l'Olympisme. L'athlète le plus médaillé sur une Olympiade. La nageur Américain a réussit son coup avec la manière. À Athènes, l'américain gagnait six médailles d'or et deux de bronze avec seulement deux records du monde (400x4 nages et 4x100 nage libre) et trois records Olympiques (100m papillon, 200m Papillon et 200m 4 nages). Cette année, le natif de Baltimore descend sept records du monde sur ses huit titres Olympiques. Seul le 100m papillon lui aura résisté avec seulement le record Olympique. Assez souvent ce fut de manière spectaculaire comme le 400m 4 nages où il met plus de 2 secondes au deuxième Laszlo Cseh (qui bat pourtant le record d'Europe sur ce coup-là) et bat le record du monde de plus d'une seconde. Au 200m nage libre, il met presque deux secondes au Sud-Coréen Taehwan Park.
D'autres fois ce fut plus compliqué avec ce relais 4x100 nage libre où les américains gagnent de 8 centièmes à la faveur d'une remontée pas croyable (et dans la vague d'Alain Bernard) de Jason Lezak. Dans ce relais, Phelps fut le premier à s'élancer. C'est dire s'il ne pouvait pas trop influencer le résultat de la course. Il s'est surtout raccroché à ses encouragements au bord de la piscine... Là où le record de Mark Splitz a failli n'être qu'égalé c'est sur le 100m papillon. Michael Phelps n'y bat « que » le record Olympique et devance pour un centième de seconde le Serbe Milorad Cavic. Plus vicieux qu'à la touche, le Serbe est tout simplement dans le mauvais mouvement au moment de toucher alors que l'Américain n'a lui qu'à allonger la main. Avec deux mètres de plus ou deux mètres de moins, Phelps perd la course.
Jusqu'où Usain Bolt peut-il aller ?
Sinon d'un point de vue relationnel, le triple champion Olympique est dans la droite lignée des sprinteurs Américains (hormis qu'il et plus grand et moins bodybuldé): Toujours en train de faire le show, de gigoter dans tous les sens. Une chose est sur, le sprint n'est pas maison d'humilité.
Son 100 mètres :
Son 200 mètres :
Les trois autres triples champions Olympiques des Jeux :
Chris Hoy a lui écoeuré les pistards du monde entier à commencer par les Français. L'Écossais a triomphé en Keirin, vitesse individuel et par équipe. À 32 ans, on ne sait pas s'il sera là pour reconquérir ses titres aux Jeux de Londres dans quatre ans.
Kai Zou est un petit Chinois très souple comme il y en a des tas là-bas. Sauf que lui, élevé au grain de la pouponnière nationale est devenu triple champion Olympique sur ces Jeux de Pékin en remportant le concours de gymnastique par équipes et à titre individuel les concours des exercices au sol et de la barre fixe. Ces trois athlètes sont dans les livres d'Histoire les égaux de Usain Bolt.
Kirsty Coventry représente le Zimbabwe.
Ce petit pays 12 millions d'habitants, indépendant depuis 1980 du Royaume-Uni, a remporté huit médailles aux Jeux Olympiques dans sa courte histoire. En faisant le compte, on se rend compte que Kirsty Coventry représente à elle seule sept des huit médailles de son pays. La huitième, qui est en fait la première, est arrivée par le concours d'une rupture de continuum espace-temps aux Jeux Olympiques de Moscou en 1980. Une équipe féminine de hockey sur gazon fut montée à la va comme je te pousse le lendemain de l'indépendance et triompha contre toute attente (et grâce au boycott) pour un part de rêve Olympique.
Bilan des Jeux Olympiques de Pékin 2008 : l'Équipe de France (1/3)