Un pick up nous prend au Kia Ora. Nous sommes une dizaine. Après quelques minutes de trajet sur une petite route en soupe de corail, fouettés par les hibiscus qui bouillonnent en cascades sur le chemin, nous arrivons au petit port, près de la passe. Une embarcation nous attend, le Capitaine est une femme; elle est accompagnée par son fils de 8 ans, qui plongera avec nous. Tout le monde s’est installé autour du gros hublot qui traverse l’embarcation. Après avoir largué les amarres, nous partons vers la passe. Le courant rentrant est assez fort. Il s’agit de sauter dans l’eau avec les masques et de nous laisser dériver dans le courant. Nous retrouverons le bateau près de la balise à 2 km de là. Pas de candidat! La Capitaine a précisé que les requins en profitent pour venir dans les parages pour se nourrir goulûment. Elle suggère de nous accrocher au filin qu’elle va laisser traîner derrière le bateau. Tout le monde saute enfin. Les coraux défilent à grande vitesse. Pas l’ombre d’un squale. A la balise, nous remontons à bord et le bateau repart. L’enfant, un Prince du Pacifique plonge avec son harpon. En 3 coups de palmes, il est sous le hublot, il a tiré un poisson, qui aussitôt attire une foule de curieux! Et inévitablement la rencontre se fait là, deux pointes noires tournent, autour de l’embarcation. Le plus téméraire, d’un coup de mâchoire vorace, attrape sa proie et une lutte commence, une sorte de rodéo silencieux, le gamin se cramponne. Il cède enfin et repart pour la chasse. Cette agitation a attiré un habitué du coin, Kiki, un énorme Napoléon débonnaire de près de 2 m. Il sera le 1er servi. Il aspire plutôt qu’il ne happe ses proies. Les pointes noires et un citron tournent encore, désabusés. Tout le monde fait silence à la surface. Qui sautera cette fois?! Un enfant est en bas. Pourquoi pas nous ? L’extase! Des hordes de papillons jaune vif nous enveloppent, puis d’autres encore, ils ne se mélangent pas, et restent en colonie. Une après midi inoubliable, où chacun frissonne encore de joie, dans le pick up qui nous ramène à l’hôtel.
Un pick up nous prend au Kia Ora. Nous sommes une dizaine. Après quelques minutes de trajet sur une petite route en soupe de corail, fouettés par les hibiscus qui bouillonnent en cascades sur le chemin, nous arrivons au petit port, près de la passe. Une embarcation nous attend, le Capitaine est une femme; elle est accompagnée par son fils de 8 ans, qui plongera avec nous. Tout le monde s’est installé autour du gros hublot qui traverse l’embarcation. Après avoir largué les amarres, nous partons vers la passe. Le courant rentrant est assez fort. Il s’agit de sauter dans l’eau avec les masques et de nous laisser dériver dans le courant. Nous retrouverons le bateau près de la balise à 2 km de là. Pas de candidat! La Capitaine a précisé que les requins en profitent pour venir dans les parages pour se nourrir goulûment. Elle suggère de nous accrocher au filin qu’elle va laisser traîner derrière le bateau. Tout le monde saute enfin. Les coraux défilent à grande vitesse. Pas l’ombre d’un squale. A la balise, nous remontons à bord et le bateau repart. L’enfant, un Prince du Pacifique plonge avec son harpon. En 3 coups de palmes, il est sous le hublot, il a tiré un poisson, qui aussitôt attire une foule de curieux! Et inévitablement la rencontre se fait là, deux pointes noires tournent, autour de l’embarcation. Le plus téméraire, d’un coup de mâchoire vorace, attrape sa proie et une lutte commence, une sorte de rodéo silencieux, le gamin se cramponne. Il cède enfin et repart pour la chasse. Cette agitation a attiré un habitué du coin, Kiki, un énorme Napoléon débonnaire de près de 2 m. Il sera le 1er servi. Il aspire plutôt qu’il ne happe ses proies. Les pointes noires et un citron tournent encore, désabusés. Tout le monde fait silence à la surface. Qui sautera cette fois?! Un enfant est en bas. Pourquoi pas nous ? L’extase! Des hordes de papillons jaune vif nous enveloppent, puis d’autres encore, ils ne se mélangent pas, et restent en colonie. Une après midi inoubliable, où chacun frissonne encore de joie, dans le pick up qui nous ramène à l’hôtel.