Une femme d'origine Finlandaise, une artiste désormais établie aux États-Unis qui a donc voté, nous disait que l'élection lui a rappelé quand elle avait pris l'avion quelque part dans les années 90 et croisé, à l'entrée, le pilote de l'avion, qui était en fait, UNE pilote.
Une grande blonde, probablement dans la quarantaine, au regard brillant, (tout se lit dans les yeux) et cette Finlandaise s'est rappelée qu'elle avait aussitôt senti une nette inquiétude et a eut peur. Elle se rendait, comme beaucoup d'artiste rêvant d'une carrière en musique, à Nashville. Elle est devenue anxieuse. Elle n'avait jamais croisé de femme pilote d'avion.
Bien entendu, elle s'est rendu sans problème à Nashville. Même que son vol avait été plutôt plaisant. Mieux que bien d'autres qu'elle aurait par la suite ou fait avant.
Ce qui vient aussi de se produire aux États-Unis. Les citoyens voteurs sont entrés dans l'avion, ont regardé la pilote et n'y ont pas cru. Ils ont perdu confiance. Ils se sont convaincus qu'elle ne pourrait pas faire le travail alors qu'elle a prouvé s'être battu contre vents et marées toute sa vie, et mené à terme de splendides batailles, transformant des injustices en victoire dignitaires. Son adversaire politique n'a pas eu plus de votes que la dernière fois. Ce sont les mêmes égarés. 74 millions au compte final. Mais elle a fait pire. Elle a obtenu 10 millions de moins que Joe Biden la dernière fois. En 2020. Ça a fait toute la différence.
Elle aurait été une magnifique présidente. Ne serais-ce que par l'espoir qu'elle faisait naitre. La dure réalité à laquelle il fallait faire face la semaine dernière, et encore pour longtemps, est que notre prétendue "progressiste" Amérique du Nord est sexiste, raciste et c'est profondément enraciné en chaque Nord-Américain. Autant au Canada qu'aux États-Unis, ne nous comptons pas d'histoires.
Ces profils n'ont pas à travailler plus fort, le monde autour d'eux doit évoluer davantage. Mais des sociétés, ça changent lentement.
On ne les votera pas encore en tout cas.
C'est à la fois le sexisme latent, la religion, racisme, l'intérêt pour l'argent, qui a gagné. On a jugé qu'elle ne saurait pas faire fleurir l'économie alors que des deux candidats, ce n'est pas elle qui a 6 faillites, ni fait plonger une économie lors d'une présidence précédente. Ce que personne n'a relayé correctement dans les médias comme ailleurs, non, même que tout le monde a fini par croire le mensonge que Biden/Harris ont fait chuter les finances communes, alors que non. Ils ont d'abord relevé les erreurs Trump, et PARTOUT SUR TERRE, les marchés ont chuté post pandémie. Et Biden/Harris s'en sont sorti assez bien.
Mais pas aussi bien que Trudeau au Canada.
Ce que Poilièvre ne vous dira jamais non plus.
Préférant même mentir là dessus.
Ne s'embarrassant jamais avec les faits.
Parce qu'homme abject. Qui sera notre premier minus dans 11 mois. Parce qu'il n'a pas le nom Trudeau et crache là où les canadiens anglais on envie de cracher. Sans réfléchir.