En contribuant à faire de la Géorgie une zone de fortes tensions, Dimitri Medvedev et Vladimir Poutine veulent d'abord « siffler la fin de la partie ». Le 17 février 2008, la déclaration d'indépendance du Kosovo, bientôt reconnue par les Etats-Unis et la majorité des membres de l'Union européenne - en dépit des contestations de Moscou - a ouvert une boîte de Pandore facile à instrumenter : Transnistrie, Ossétie du Sud, Abkhazie... ce ne sont pas les « conflits gelés » qui manquent.
A ce jeu, le Kremlin a des munitions pour que ses prises de position soient davantage prises en considération. Les années durant lesquelles les Occidentaux pouvaient « passer en force » semblent derrière nous. Depuis quelques temps déjà, une nouvelle phase s'esquisse. En effet, l'exécutif russe s'inscrit plus largement dans une quête de puissance, aussi bien sur le terrain énergétique que stratégique. LIRE LA SUITE SUR DIPLOWEB
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