Jampon plan de relance.

Le Japon annonce un vaste plan de relance économique

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 29.08.08 | 11h41  •  Mis à jour le 29.08.08 | 12h21

Le gouvernement japonais a annoncé, vendredi 28 août, un plan de relance économique de 11 700 milliards de yens (73 milliards d'euros), afin de stimuler une croissance en panne. Ce dispositif vise à soutenir les consommateurs, les entreprises et les agriculteurs face aux prix élevés du pétrole et des matériaux de base.

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Si le détail des mesures n'a pas encore été annoncé, les autorités prévoiraient notamment de réduire les tarifs des péages autoroutiers, particulièrement élevés dans le pays, et d'alléger par divers moyens le fardeau des sociétés de transport et du bâtiment pénalisées par les cours élevés du pétrole et des matériaux. Le gouvernement s'apprêterait aussi à élargir la garantie de l'Etat pour permettre aux petites et moyennes entreprises, ultra-majoritaires dans le pays, de trouver des financements.

Contraint de remanier un gouvernement devenu impopulaire, début août, le premier ministre, Yasuo Fukuda, avait annoncé son intention de mettre en œuvre rapidement un plan de relance pour "rassurer" et aider entrepreneurs et consommateurs, alors que l'économie faiblit sur fond de hausse des prix et de ralentissement des exportations.

CONJONCTURE DÉFAVORABLE

Le produit intérieur brut (PIB) du Japon s'est en effet replié de 0,6 %, faisant planer un risque de récession sur la deuxième économie mondiale. L'inflation a également franchi en juillet la barre des 2 %, passant à 2,4 % et s'élevant ainsi à son plus haut niveau en onze ans, un phénomène anxiogène qui freine les consommateurs, même si quelques indicateurs restent bien orientés comme le taux de chômage. Le gouverneur de la Bank of Japan, Masaaki Shirakawa, a récemment indiqué qu'il pensait que "l'inflation allait encore un peu s'accélérer mais qu'elle allait ensuite se stabiliser", tout en promettant de rester très vigilant face aux menaces de contagion.

Même si le taux de chômage a reflué à 4 % en juillet contre 4,1 % en juin, les personnes en recherche d'emploi voient surtout que les demandes excèdent les offres (100 candidats pour 89 propositions) et les travailleurs constatent que leur salaire stagne désespérément. "L'inflation touche directement les citoyens, cela nous préoccupe. La consommation ne reprendra pas sans une certaine réévaluation des salaires", reconnaît d'ailleurs le secrétaire d'Etat à la politique économique et budgétaire.

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Mon bref commentaire :

Nous les Gaulois avec à notre tête le grand chef on fait tout l'inverse de ce que mettent en place tous les états.

CHERCHEZ L'ERREUR !