Je vous l’ai déjà dit, j’adore jouer au scrabble. Hier, je me suis fait battre à plate couture par un adversaire qui a placé le mot « ankh »….autant dire que cette croix ne m’a pas portée chance !
L’ankh, connu également sous le nom de clé ou croix de vie, croix ansée, croix égyptienne, croix du Nil est un symbole hiéroglyphique égyptien représentant le mot » vie » et symbolisant la vie elle-même. Ce symbole a la forme d’un T surmonté d’une boucle en forme de goutte d’eau et était utilisé dans l’écriture comme un signe trilitère. Il apparaît fréquemment dans l’art égyptien, généralement tenu par les divinités ou donné au pharaon, représentant leur pouvoir de préserver la vie et de ressusciter les âmes dans l’au-delà.
L’ankh était un signe trilitère utilisé dans l’écriture hiéroglyphique de l’Égypte ancienne. C’était un symbole qui représentait la séquence de consonnes « Ꜥ-n-ḫ » et était associé au verbe « vivre », au mot « vie » et à leurs dérivés. Il était également utilisé pour exprimer le souhait que quelqu’un vive et était utilisé de manière honorifique pour le pharaon. Le mot égyptien pour « serment » était également « Ꜥnḫ ».
Il apparaît fréquemment dans l’art égyptien, généralement tenu par les divinités ou donné au pharaon, représentant leur pouvoir de préserver la vie et de ressusciter les âmes dans l’au-delà. C’était un symbole qui représentait la séquence de consonnes « Ꜥ-n-ḫ » et était associé au verbe « vivre », au mot « vie » et à leurs dérivés. Il était également utilisé pour exprimer le souhait que quelqu’un vive et était utilisé de manière honorifique pour le pharaon. Le mot égyptien pour « serment » était également « Ꜥnḫ ». Ce signe était également utilisé pour écrire les mots « miroir » et « bouquet de fleurs ». Les trois consonnes de ce mot étaient également présentes dans le mot désignant un objet en forme de corde bouclée. En ce qui concerne l’écriture hiéroglyphique, celle-ci utilise des signes picturaux pour représenter des sons. Ainsi, l’ankh pourrait être né du principe du rébus, où le hiéroglyphe d’une maison, par exemple, représente les sons « p-r » présents dans le mot égyptien pour « maison ». L’ankh aurait donc représenté des nœuds similaires à ceux représentés sur les cercueils du Moyen Empire, et aurait été utilisé pour écrire tous les autres mots contenant les consonnes Ꜥ-n-ḫ, selon les études de Gardiner.
Le signe ankh, qui remonte à la Première dynastie en Égypte, a suscité différentes interprétations quant à sa signification originale. Certains spécialistes pensent qu’il représentait un nœud formé de matériau souple, comme du tissu ou des roseaux, car les premières versions du signe le montrent avec une barre inférieure composée de deux longueurs distinctes de matériau souple, semblables à deux extrémités de nœud. Ce signe ressemble également au symbole du tyet, représentant le concept de protection. Ainsi, certains égyptologues pensent que ces deux signes ont une origine commune et considèrent l’ankh comme un nœud utilisé comme amulette plutôt que dans un but pratique.
L’ankh a également été adopté par d’autres cultures, notamment les Coptes qui l’ont transformé en crux ansata, une variante utilisée comme une croix chrétienne. Au cours des années 1960, l’ankh est devenu un symbole de l’identité culturelle africaine, des systèmes de croyance néopaïens et, plus tard, de la sous-culture gothique.
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