Merci pour ce passage mais tu sais, tu dois savoir que plus rien des mots ne saurait me faire frissonner. Ni de la mémoire et encore moins de l’inconscient que je sais désormais structuré, limité par avance de barrières à ne pas franchir. J’ai dérobé tous les accès, verrouillé chaque issue, agi et non-agi
Une âme contre une autre. J’ai payé!
Puis rien
Le vide
Bavard
Dehors, tout, le monde, silencieux.
Entre les deux, l’homme, de passage
De ta curiosité décroissante, je chois les degrés de l’infini errant
13 aime étage sans ascenseur
Bien sûr le silence, potence, toi et moi suspendus à la corde du temps, tendus comme un arc
Sans doute conviendrait-il d’énoncer que le face à face est immobile et que chacun tient sa distance
Défiez vous des poètes!
Oui, vous mesdames, qui vous nourrissez d’art et de mots. L’homme, lui, est rustre.
Un jupon et il bascule. Soyez vénales. Sinon vous suivrez un vagabond, une guitare, un Clyde, un calibre. Vous mourrez de faim ou d’une balle perdue. On ne vit pas de poésie ni de rapine. Amoureuse, bien sûr …
Ah, pardon! Vous êtes amazone cadre d’une société du CAC 40 à Boulogne à 15 barres par mois, l’homme est un géniteur puis une pension alimentaire et à terme, un divertissement. Bien joué! Cela vous évitera le retour au bercail affamée écoutant la diatribe métaphorique de la Pomponette d’un Raimu moralisateur dans un fournil de Provence
Défiez vous des poètes … des conseilleurs et des injonctions
Déconstruisez-moi sur un air de Gréco!